Est de la RDC : Le mandat des troupes de la SADC renouvelé d’une année
- Le 22 Novembre 2024
Face à l’évolution de la petite criminalité en Gambie, le gouvernement avait lancé en avril 2021, l’opération zéro crime. Celle-ci avait permis d’appréhender de nombreuses personnes suspectées d’avoir commis des actes criminels, sans réellement faire cesser les exactions contre la population.
Les forces armées gambiennes ont été mises en état d’alerte afin d’accompagner la police dans la gestion de la criminalité croissante dans le pays. C’est ce qu’a annoncé le président Adama Barrow (photo) au cours d’une intervention télévisée, le lundi 24 mai.
Selon le chef d’Etat gambien, cette décision a été prise dans le but de mettre fin à la série d’actes criminels qui secouent le pays depuis 2017. Il a en effet indiqué que certaines personnes « profitent de l’environnement libre et démocratique qui prévaut » depuis 2017 pour se livrer à des actes criminels tels que les cambriolages et les viols. Ces actes sont renforcés par la mise en circulation et la possession illégale d’armes et parfois « se terminent tragiquement par des décès ».
Dans le but de mettre fin aux exactions, Adama Barrow a annoncé que l’armée serait mise à contribution pour la protection des personnes et des biens. De plus, la police bénéficiera d’un accompagnement du point de vue de la formation et de l’équipement pour renforcer ses capacités dans la lutte contre le crime.
Pour rappel, en avril, la Gambie avait déjà lancé une opération de police dénommée « Operation Zero Crime » ayant pour but de repérer et de démanteler tous les foyers de crimes organisés ou non. Toutefois, l’opération qui a conduit à l’arrestation de 881 criminels présumés en 2 mois n’a pas réussi à calmer les protestations de la population.
Notons que la décision du président intervient dans un climat de protestations contre le pouvoir en place, alors qu’une commission se prépare à révéler les résultats d’une enquête menée sur les exactions commises par l’ancien chef de l’Etat Yahya Jammeh au cours de ses 22 années de pouvoir.
Source : Agence Ecofin