Démarrage du sommet des dirigeants de l'Union européenne à Bruxelles

Outre la Russie, la pandémie du coronavirus, la situation au Moyen-Orient et les relations entre l'Union européenne et le Royaume-Uni, la Biélorussie était placée en tête de l’agenda des discussions des dirigeants européens.

Le sommet des dirigeants de l'Union européenne (UE) a débuté lundi pour discuter d'un certain nombre de questions, dont principalement la Biélorussie, l'épidémie de la Covid-19, la situation au Moyen-Orient, la Russie et les relations entre l'Union européenne et le Royaume-Uni.

Le sommet, qui a débuté aujourd'hui à Bruxelles, est le premier tenu en présentiel pour les dirigeants de l’UE après plusieurs sommets qui ont été organisés par visioconférence en raison de la pandémie du coronavirus, dont le dernier sommet tenu en décembre dernier.

L'incident du détournement d’un avion de la compagnie « Ryanair » par la Biélorussie, qui effectuait un vol régulier entre Athènes et Vilnius, ainsi que l'arrestation d'un journaliste de l’opposition biélorusse qui était à bord, dimanche, figurent en tête de l’agenda du sommet.

L'ordre du jour du sommet était fixé préalablement pour discuter des relations avec la Russie, des mesures liées à la lutte contre le coronavirus et celles relatives aux voyages, du changement climatique et de la mise en œuvre des accords signés avec le Royaume-Uni après sa sortie de l'Union, avant d’inclure dans l’agenda la situation au Moyen-Orient après l'escalade des tensions suite à l'agression israélienne sur la bande de Gaza.

Selon des sources de l'UE, le président du Conseil européen, Charles Michel, a demandé le retrait des appareils électroniques de la salle du bâtiment Europa lors des discussions liées à la Biélorussie et à la Russie en raison de leur caractère confidentiel.

Dans des déclarations accordées avant le début du sommet, Michel a considéré que ce qui s'est passé en Biélorussie est un « scandale international », soulignant que les dirigeants de l’UE « travaillaient sur des sanctions, et que les sanctions seront sur la table du Conseil européen ».

« Des vies de civils, ont été mises en danger. C'est une menace pour la sécurité internationale, une menace pour l'aviation civile », a ajouté le président du Conseil européen.

Dimanche, un avion de combat MiG-29, a décollé sur ordre personnel du Président biélorusse Alexandre Loukachenko, pour intercepter un avion de la compagnie « Ryanair » qui se trouvait dans l'espace aérien biélorusse lors d'un vol régulier entre Athènes et Vilnius, en Lituanie.

À l’atterrissage de l'avion à l'aéroport de Minsk, les forces de sécurité ont arrêté le journaliste Roman Protassevitch, accusé par les autorités biélorusses d'être impliqué dans des «activités terroristes».

Source : AA

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