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- Le 22 Novembre 2024
En dépit des relations tendues entre Téhéran et Washington concernant la mise en œuvre de l'accord sur le nucléaire iranien de 2015, l'Iran estime que les sanctions américaines seront bientôt levées.
Selon l'agence de presse officielle iranienne IRNA, le porte-parole du gouvernement iranien, Ali Rabiei, a rédigé un article sur les développements actuels de la politique étrangère.
Rabiei a soutenu qu'un mois après sa prise de fonction, le président américain Joe Biden, qui avait annoncé lors de sa candidature qu'il reviendrait à l'accord, est "enfin" sur le point d'abandonner la politique de pression maximale de l'ancien président Donald Trump.
La levée des sanctions est la priorité de l'actuel gouvernement iranien, a-t-il déclaré.
L'Iran se dit confiant dans le fait que les initiatives diplomatiques donneront un résultat positif dans un avenir proche, car il s'agit d'un début naturel pour les parties de revenir à leurs engagements respectifs, y compris la levée de toutes les sanctions malgré les tensions, a écrit Rabiei.
Les États-Unis ont déclaré, jeudi, qu'ils étaient ouverts à une invitation de l'UE à une réunion à laquelle participeraient les puissances mondiales et l'Iran pour discuter d'un retour à l'accord sur le nucléaire de 2015.
"Les États-Unis accepteraient une invitation du Haut représentant de l'Union européenne à assister à une réunion du P5+1 et de l'Iran pour discuter d'une voie diplomatique à suivre concernant le programme nucléaire iranien", a déclaré le porte-parole du département d'État, Ned Price, dans un communiqué.
(Le P5+1 étant composé des cinq membres permanents du conseil de sécurité des Nations unies, à savoir la Chine, la France, la Russie, le Royaume-Uni, et les États-Unis, auxquels s'ajoute l'Allemagne)
Au début de ce mois, le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken a averti que l'Iran pourrait obtenir suffisamment de matériel pour créer une bombe nucléaire en quelques semaines.
Blinken a déclaré dans une interview à NBC News que l'Iran est "à quelques semaines" de franchir le seuil si ce pays continue à revenir sur ses engagements dans le cadre du pacte nucléaire de 2015 qu'il a conclu avec les puissances mondiales.
La République islamique a pris ces mesures en représailles contre la décision unilatérale de l'ancien président, Donald Trump, en 2018, de retirer les États-Unis de l'accord et de réimposer les sanctions qui ont été levées dans le cadre de celui-ci.
Les États-Unis et l'Iran sont en désaccord sur la question de savoir qui doit d'abord revenir au respect du plan d'action global conjoint, l'administration Biden affirmant à plusieurs reprises qu'elle ne remplira ses obligations que lorsque Téhéran l'aura fait.
Cette position n'a pas été partagée par les responsables iraniens, qui maintiennent que puisque Trump a été le premier à se retirer de l'accord, les États-Unis se doivent de lever leurs sanctions avant le retour de Téhéran.
Source : AA