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- Le 22 Novembre 2024
Au Nigeria, les autorités s’emploient à garantir la bonne qualité des équipements solaires et électriques proposés aux populations. Une opération qui permettra peut-être de faire une transition des groupes électrogènes vers une source d’énergie plus propre et plus silencieuse.
Le Nigeria dispose désormais de 38 normes de qualité pour les panneaux solaires, les batteries, les onduleurs, les compteurs et les régulateurs de charge. Ces normes, lancées par l’organisme de normalisation du Nigeria (SON), contribueront à stimuler l’usage des énergies renouvelables dans le pays.
« Ces normes contribueront à créer un marché photovoltaïque solaire plus réglementé et normalisé au Nigeria », a déclaré Inga Stefanowicz, chef par intérim de la section coopération économique et dans l’énergie de l’UE au Nigeria et pour la CEDEAO. En outre, selon le chef du programme Nigerian Energy Support Program (NESP), Duke Benjamin, elles garantiront une qualité et des performances optimales des composants solaires. Enfin, cette normalisation vise à encourager les investissements dans les énergies renouvelables.
Les critères ont été élaborés dans le cadre du NESP. Ce programme d’assistance technique est cofinancé par l’Union européenne (UE) et le gouvernement allemand. Selon le directeur général du SON, Farouk Salim, le Nigeria est l’un des rares pays au monde à bénéficier d’un minimum de 11 heures d’ensoleillement par jour. Pour lui, c’est un avantage pour développer l’énergie solaire dans le pays.
Une option intéressante pour un pays où les groupes électrogènes produisent plus de 42 000 MW d’électricité contre 7 000 MW pour le réseau électrique national.
Source : Agence Ecofin