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- Le 22 Novembre 2024
Le Burundi perd chaque année environ «38 millions de tonnes de son sol», à cause de la dégradation de ses terres, a annoncé jeudi le Bureau de la Banque mondiale à Bujumbura.
Selon la Banque Mondiale, « le dérèglement climatique » constitue une menace sérieuse pour le Burundi, d’où la « nécessité de s’atteler d’urgence aux risques cumulés découlant de l’aggravation des effets du changement climatique ».
« Le Burundi est extrêmement exposé aux conséquences du dérèglement climatique et supporte les retombées des missions mondiales », a déclaré Arame Tall, expert en changement climatique à la Banque Mondiale.
Mais selon l’expert, comme de nombreux pays d’Afrique, le Burundi subit, de plein fouet « les conséquences d’un changement climatique dont il n’est pas responsable ».
Plus faible émetteur de gaz à effet de serre (GES) sur 188 pays, il ne contribue aux émissions mondiales qu’à hauteur de 0,01 %, selon la Banque mondiale.
D’après l’indice mondial d’adaptation qui mesure la vulnérabilité d’un pays au changement climatique, le Burundi est au 171ème rang sur 181 pays.
Selon le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (UNOCHA, 2021), les catastrophes climatiques — au premier rang desquelles les pluies torrentielles, inondations et glissements de terrain — sont à l’origine de la totalité des déplacements forcés de population au Burundi en 2020.
Source : AA