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- Le 22 Novembre 2024
Vacciner les patients atteints de coronavirus qui ont déjà reçu le vaccin AstraZeneca avec le vaccin Pfizer est sûr et efficace, selon les résultats préliminaires d'une étude espagnole publiée mardi.
L’essai clinique à petite échelle, mené par l’Institut espagnol de la santé Carlos III, a révélé que le mélange des vaccins pouvait offrir une meilleure protection contre le coronavirus.
Les anticorps neutralisants présents chez les personnes ayant déjà reçu une deuxième dose du vaccin Pfizer ont été multipliés par sept, par rapport à ceux qui n’ont reçu qu’une seule dose d’AstraZeneca.
C'est une augmentation plus importante que celle révélée par les études précédentes lorsque deux doses d'AstraZeneca ont été administrées, selon l'institut de santé publique.
Les effets secondaires étaient également relativement légers chez ceux qui ont reçu une deuxième dose du vaccin Pfizer. Aucun patient n’a eu besoin de traitement médical sérieux, mais 44 % des sujets du test ont signalé des maux de tête, 25 % des frissons et 2,5 % ont eu de la fièvre.
L'essai clinique a inclus 673 participants qui ont reçu la première dose d'AstraZeneca. Le groupe témoin comptait 232 personnes qui n'ont pas reçu de deuxième dose du vaccin, Quant aux 441 autres patients, ils ont reçu un vaccin Pfizer.
L'Espagne a accéléré l'étude après avoir administré des vaccins AstraZeneca à environ 2 millions de travailleurs essentiels âgés de moins de 60 ans. Ensuite, lorsqu'un lien potentiel a été trouvé entre le vaccin et les cas de thromboses, le pays a changé sa politique pour ne donner AstraZeneca qu'aux personnes âgées de plus de 60 ans.
"Les résultats d’aujourd’hui soutiennent la vaccination des personnes qui ont reçu la première dose d’AstraZeneca, avec le vaccin Pfizer, mais la décision finale n’appartient pas aux chercheurs", a déclaré Jesus Antonio Frias de l’Institut espagnol de la santé Carlos III.
Les autorités sanitaires espagnoles devraient discuter plus tard de ce qu'il faut faire pour les travailleurs essentiels qui demeurent encore non vaccinés.
Daniel Lopez Acuna, ancien directeur de l'Organisation mondiale de la santé, a fait valoir qu’une petite étude, avec des limites importantes, ne constitue pas une base solide pour prendre des décisions de santé publique.
"L'étude n'a pas examiné les personnes qui ont reçu une deuxième dose des vaccins AstraZeneca ou Moderna… et elle est incapable de détecter les effets secondaires peu fréquents", a-t-il écrit sur Twitter.
Et d'ajouter : "La Commission de la santé publique devrait suivre les recommandations de l'OMS et de l'Agence européenne des médicaments, et approuver la deuxième dose d'AstraZeneca chez les personnes de moins de 60 ans".
Source : AA