Pourquoi l’Algérie n’a pas acheté le vaccin Pfizer : les explications de Benbouzid

Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abderrahmane Benbouzid, a révélé, ce dimanche 7 février 2021, lors d’une journée d’études tenue à l’Assemblée populaire nationale sur la vaccination, les raisons du refus de l’Algérie d’acquérir le vaccin américain Pfizer.

Le ministre a rappelé que la société productrice du vaccin, « Pfizer », avait imposé à l’Algérie d’acquérir 20 millions de doses, dans un premier temps, à un dollar pour chaque dose, rapportent plusieurs médias.

M. Benbouzid, a confirmé qu’aucune complication ou problème n’a encore été enregistré, depuis le lancement de la campagne de vaccination contre le coronavirus, précisant que le nombre de personnes vaccinées sera révélé dans les statistiques dès qu’il atteindra un nombre significatif.

Le ministre a expliqué que la campagne de vaccination se poursuivra et inclura le reste des catégories de la population en fonction des évolutions de la campagne qui sera suivie via une plateforme numérique.

De son côté, le porte-parole du comité scientifique chargé du suivi et de l’évolution de l’épidémie du coronavirus en Algérie, Djamel Fourar, a déclaré qu’à partir de dimanche, les 28 wilayas les moins touchées par le Covid-19 réceptionneront leurs lots du AstraZeneca, en rappelant que les 20 wilayas les plus affectées par le coronavirus avaient reçu dimanche dernier leur lot de vaccin russe Sputnik.

Le ministre de la Santé a indiqué que l’Etat algérien a mis en place les conditions appropriées pour lutter contre l’épidémie, car toutes les institutions de santé nécessaires ont été mobilisées, indiquant quel’Algérie dispose actuellement de 82 laboratoires qualifiés pour diagnostiquer le Covid-19 par les tests PCR, ce qui a contribué à l’enregistrement de résultats positifs.

Pour rappel, le ministère de la Santé et de la Population recevra d’autres lots du vaccin britannique AstraZeneca à la fin du mois de février, soit entre 700 000 et 800.000 doses, dans le cadre du dispositif onusien Covax. L’Algérie devra recevoir plus de 2,2 millions de doses du vaccin AstraZeneca dans le cadre du dispositif Covax.

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