Est de la RDC : Le mandat des troupes de la SADC renouvelé d’une année
- Le 22 Novembre 2024
Un imam a été assassiné, mardi, dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) où un état de siège est entré en vigueur depuis deux semaines pour permettre aux forces de sécurité de combattre les groupes armés.
Cheikh Djamali Moussa, imam connu dans le territoire de Beni (Nord-Kivu) et président de la société civile de Mavivi a été tué par un commando non identifié à Mavivi, à 15 Km de la ville de Beni, a indiqué à Anadolu, Teddy Kataliko, cadre de la société civile de Beni.
Engagé contre l’islam radical, l’imam a été abattu dans la soirée à son domicile, selon la même source. Il était surtout connu pour ses alertes régulières sur le mouvement des Forces démocratiques alliées (ADF) dans la région.
Cet imam est le deuxième prédicateur musulman assassiné dans la région en l’espace de deux semaines.
Début mai, cheikh Ali Amin, le numéro un de l’islam à Beni avait été tué en pleine prière vespérale dans la mosquée. C’était en plein ramadan.
Il était engagé contre la rébellion portée par les ADF, groupe d’origine ougandaise devenu le plus sanglant parmi les 122 actifs et recensés actuellement dans l'est de la RDC par des experts indépendants et les Nations Unies.
Le 11 mars, les États-Unis ont placé, les ADF, dont les combattants sont installés dans l'est de la RDC depuis 1995 après leur opposition au régime de Yoweri Museveni, parmi les « groupes terroristes » affiliés à Daech.
En décrétant l’état de siège, le président Félix Tshisekedi a nommé des généraux de l’armée et de la police à la tête des provinces du Nord-Kivu et Ituri frontalières avec l’Ouganda et le Rwanda.
Source : AA