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- Le 22 Novembre 2024
Le Secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg, a annoncé, jeudi, que l'Alliance a décidé de porter à 4 000 militaires les effectifs engagés en Irak.
C'est ce qui ressort de sa déclaration au cours d’une conférence de presse, tenue à l’issue d’une réunion en visioconférence des ministres de la Défense de l’Alliance, consacrée à discuter de la situation en Afghanistan et en Irak.
Stoltenberg a souligné que la mission de l'OTAN passera de 500 à environ 4000 militaires en Irak de manière graduelle.
"Nous avons décidé d'élargir la mission de formation de l'OTAN en Irak afin de soutenir les forces irakiennes dans leur lutte contre le terrorisme et de garantir que l'organisation terroriste Daech ne reviendra pas. La mission sera renforcée dans les mois à venir et elle devra permettre aux Irakiens de stabiliser leur propre pays", a-t-il ajouté.
En ce qui concerne l'Afghanistan, le Secrétaire général de l'OTAN a fait savoir que les pays membres de l'Alliance n'ont pris aucune "décision finale" jusqu'à présent concernant le retrait de ses forces armées engagées dans le pays. Les membres de l'Alliance continueront d'en débattre à l'approche de la date butoir du 1er mai prochain, rapporte la chaîne afghane, Ariana.
A l'aune de l'accord de paix de Doha signé par Washington et les Talibans l'année dernière, toutes les forces de l'OTAN seront retirées d'ici le 1er mai.
Cependant, le Secrétaire général a affirmé que l'OTAN n'a pas décidé de retirer ses forces de l'Afghanistan, indiquant qu'une décision sera prise, à cet égard, en fonction de la situation sur le terrain.
Stoltenberg a formé le vœu de parvenir à un accord politique en Afghanistan avant le 1er mai et de réussir à réduire le niveau de violence cette année, en plus de l'instauration d'une paix durable.
Mercredi, la réunion ministérielle de l'OTAN a été organisée via visioconférence afin de discuter de diverses questions, dont l’avenir de la mission de l’OTAN en Afghanistan.
Parmi les dossiers présentés lors de la réunion, figure l'initiative «OTAN 2030» préparée par le secrétaire général Stoltenberg, portant sur les futures politiques de l'Alliance.
Le 12 septembre, des négociations de paix historiques ont été lancées dans la capitale qatarie, Doha, entre le gouvernement afghan et les Talibans, avec l'aval des États-Unis.
Ces négociations interviennent après que les «Talibans» et Washington ont signé un accord historique à Doha le 29 février, qui prévoit un retrait progressif des États-Unis d'Afghanistan et un échange de prisonniers.
L'Afghanistan est le théâtre d’une guerre qui perdure depuis octobre 2001, lorsqu'une alliance militaire internationale dirigée par Washington a renversé le règne des Talibans en raison de l’association du mouvement avec Al-Qaïda, qui a revendiqué les attaques 11 septembre 2001 aux États-Unis.
Les négociations de Doha visent à mettre fin à 42 ans de conflits armés en Afghanistan, soit depuis le coup d'État militaire de 1978 et l'invasion soviétique entre 1979 et 1989.
Source : AA