Est de la RDC : Le mandat des troupes de la SADC renouvelé d’une année
- Le 22 Novembre 2024
Depuis son retrait de la liste des sponsors du terrorisme, le Soudan négocie des prêts destinés à apurer sa dette envers ses bailleurs de fonds. Après les USA, le Royaume-Uni et la Suède, c’est au tour de Paris d’ouvrir son chéquier à l’occasion du sommet sur la dette soudanaise organisé en France.
La France accordera un prêt-relais de 1,5 milliard $ au Soudan. L’annonce a été faite ce lundi 17 mai 2021 par Bruno Lemaire (photo), ministre français de l’Economie.
Ce nouveau financement a été accordé en marge de la conférence internationale d’appui à la transition soudanaise initiée par la France, et qui se tient ce lundi à Paris. Celle-ci a essentiellement pour objectif d’aider Khartoum à régler ses arriérés envers ses bailleurs de fonds ou tout au moins à les rééchelonner.
« Le président Macron confirmera dans la journée que la France fournira le prêt-relais de 1,5 milliard de dollars pour apurer les arriérés du Soudan envers le FMI », a indiqué Bruno Lemaire. Ce prêt fait suite à d’autres financements obtenus par le pays est-africain ces derniers mois pour faire à la crise économique.
Ainsi, depuis son retrait de la liste noire américaine des pays sponsors du terrorisme, le Soudan a réussi à régler une dette de près de 1,2 milliard $ contractée auprès de la Banque mondiale, grâce à un précédent prêt-relais obtenu des USA. En avril, ce sont 413 millions $ dus à la Banque africaine de développement (BAD) qui ont également été remboursés grâce à un prêt conjoint du Royaume-Uni et de la Suède.
Faut-il le rappeler, depuis la chute d’Omar el-Béchir en avril 2019, le Soudan est dirigé par un Conseil de transition avec à sa tête le général Abdel Fattah al-Burhan, ainsi qu’un gouvernement de transition piloté par le Premier ministre Abdallah Hamdok. Celui-ci multiplie les négociations avec les pays étrangers pour obtenir le soutien financier nécessaire à la relance économique du Soudan, tout en mettant en place les réformes nécessaires pour conduire le pays à ses premières élections libres et démocratiques depuis plusieurs années.
D’après Bruno Lemaire, la France mettra tout en œuvre pour « soulager le Soudan du fardeau de sa dette le plus tôt possible ».
Source : Agence Ecofin