Et en l'absence de tout développement qui ferait influencerait l’augmentation ou la baisse des cours

Les cours du pétrole brut ont varié au début des échanges hebdomadaires de ce lundi, dans une fourchette étroite, dans un contexte d’accalmie des marchés et en l'absence de tout développement qui pourrait influencer l’augmentation ou la baisse des cours.

Les marchés mondiaux du pétrole n'ont pas répondu aujourd'hui aux données chinoises qui montraient que la croissance de la production industrielle avait ralenti en avril dernier à 9,8 % sur une base annuelle, contre les 14,1 % du mois de mars précédent.

Le ralentissement de la croissance indique que la production et la consommation sur le marché intérieur en Chine seront affectées, et dans une moindre mesure, le secteur des importations de matières premières et des exportations chinoises de produits manufacturés. La Chine est le premier pays importateur de pétrole au monde, avec un taux journalier moyen de 10 millions de barils.

À 07 h 06 GMT, les contrats à terme mondiaux de référence sur le Brent pour une livraison en juillet ont chuté de 0,03 %, soit deux cents, à 68,69 dollars le baril.

Les contrats à terme sur le brut américain West Texas Intermediate pour une livraison en juin ont augmenté de 0,09 %, soit 6 cents, à 65,42 dollars le baril.

La crise de la société américaine ‘’Colonial Pipeline’’, qui exploite le plus long oléoduc de dérivés pétroliers des États-Unis, a pris fin dans la journée du vendredi, et ce, une semaine après que ses systèmes aient été exposés à une cyberattaque, ce qui l'a obligée de suspendre l'approvisionnement en carburant de ses concessions de la côte est américaine.

Au cours de la semaine dernière, l’abondance de l’offre en matière de dérivés du pétrole a été affectée dans de nombreux États de l'Est américain, y compris la capitale Washington DC, ce qui a provoqué une hausse des cours du brut à l’échelle mondiale.

Source : AA