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- Le 22 Novembre 2024
Washington a annoncé la tenue d'une session d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU, dimanche prochain, "concernant la situation en Israël et dans la bande de Gaza".
La représentante permanente des États-Unis auprès des Nations Unies, l'ambassadrice Linda Thomas Greenfield, a déclaré vendredi à l'aube que "les États-Unis continueront à s'engager activement dans la voie diplomatique au plus haut niveau en vue d'apaiser les tensions" entre les Israéliens et les Palestiniens.
"Il a été décidé que le Conseil de sécurité se réunisse dimanche pour discuter de la situation en Israël et dans la bande de Gaza" a-t-elle ajouté via son compte Twitter.
Cela intervient quelques minutes après que des diplomates aux Nations Unies ont confirmé au correspondant de l'Agence Anadolu que Washington avait refusé de tenir une session d'urgence du Conseil de sécurité en particulier, vendredi, prétendant vouloir favoriser les efforts diplomatiques actuellement en cours pour arrêter l'escalade militaire entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza.
Les diplomates, qui ont requis l'anonymat, ont expliqué que la Tunisie (seul membre arabe du Conseil de sécurité) et la Chine (qui préside les travaux du Conseil pour le mois courant), en plus de la Norvège, ont demandé une séance publique d'urgence, vendredi, autour de l'escalade dans les territoires palestiniens occupés et en Israël.
Cependant, l'ambassadrice américaine n'a pas précisé si la session de dimanche se tiendra publiquement ou à huis clos.
Washington, principal allié d'Israël, a empêché le Conseil de sécurité de publier une déclaration lors de deux séances à huis clos tenues lundi et mercredi derniers, concernant les violentes attaques israéliennes contre la bande de Gaza et la mosquée Al-Aqsa dans la ville occupée de Jérusalem.
Depuis lundi, 109 Palestiniens ont été tués, dont 28 enfants et 15 femmes, en plus de 621 blessés à la suite des raids israéliens continus sur Gaza, tandis que les affrontements en Cisjordanie et Jérusalem occupée ont provoqué la mort de 4 Palestiniens et des centaines de blessés, selon des sources palestiniennes officielles.
La situation a explosé à la suite des attaques violentes commises par la police et les colons israéliens, depuis le début du mois béni du Ramadan, le 13 avril, à Jérusalem, en particulier dans le quartier "Bab Al-Amoud", la mosquée Al-Aqsa et ses environs, ainsi que le quartier "Sheikh Jarrah", où Israël tente d’évacuer 12 maisons des familles palestiniennes au profit des colons.
Source : AA