Est de la RDC : Le mandat des troupes de la SADC renouvelé d’une année
- Le 22 Novembre 2024
Un total de 78 prisonniers qui avaient combattu dans le camp de l'homme fort de l'Est libyen Khalifa Haftar durant son offensive contre la capitale Tripoli ont été relâchés mercredi 12 mai au soir, a appris l'AFP sur place. Les détenus ont été libérés à l'issue d'une cérémonie organisée dans la prison de Jedaida à Tripoli, sur le thème de la «réconciliation», en présence de plusieurs responsables dont la ministre de la Justice Halima Ibrahim Abderrahmane. Ils ont ensuite pu retrouver leurs familles qui les attendaient sur place, a constaté une équipe de l'AFP.
Leur libération intervient à la veille de l'Aïd-El-Fitr, fête musulmane marquant la fin du mois de jeûne du ramadan, traditionnellement célébrée en famille. Les 78 détenus avaient été capturés durant l'offensive avortée de Khalifa Haftar visant à s'emparer de la capitale.
Les combats entre les forces loyales de l'ancien Gouvernement d'union nationale (GNA, reconnu par l'Onu et basé à Tripoli) et celles du puissant militaire septuagénaire ont commencé en avril 2019 et pris fin à l'été 2020. Un cessez-le-feu est observé depuis octobre et un nouveau gouvernement unifié a été installé en mars à l'issue d'un processus chapeauté par l'Onu, afin de gérer la transition jusqu'à des élections nationales en décembre.
La Libye tente de s'extraire d'une décennie de conflit, depuis la chute en 2011 du régime de Mouammar Kadhafi, un chaos marqué par l'existence ces dernières années de pouvoirs rivaux, en Tripolitaine (Ouest) et Cyrénaïque (Est).
En décembre 2020 et janvier 2021, les camps rivaux avaient procédé à un échange de plusieurs dizaines de prisonniers, conformément à l'accord de cessez-le-feu et facilité par une commission militaire conjointe composée de cinq membres de chaque camp. Fin mars, 120 prisonniers du camp Haftar avaient été libérés près de Tripoli, sur fond d'éclaircie politique.
Source : AFP