L’UA retire le Burundi de l’agenda de son Conseil Paix et sécurité

L’Union africaine (UA) a retiré le Burundi de l’agenda de son Conseil Paix et sécurité, a annoncé vendredi, le ministre burundais des relations extérieures et de la coopération au développement, Albert Shingiro.

«Je me réjouis de la décision du Conseil de paix et de Sécurité de l'Union Africaine de retirer définitivement le Burundi de l’ordre du jour du Conseil suite aux progrès significatifs accomplis », a déclaré le ministre burundais sur son compte twitter.

Shingiro a, en outre, annoncé la décision de l’UA de mettre fin au mandat de la Mission des observateurs des droits de l’homme et experts militaires, au Burundi, le 31 mai 2021.

«À la lumière des progrès significatifs accomplis et des développements positifs constatés au Burundi, l’UA décide de mettre fin au mandat de la Mission d'Observateurs des Droits de l'homme et d'Experts militaires de l'UA au Burundi, le 31 mai 2021 », a déclaré le MAE du Burundi.

Selon un communiqué publié par l’UA , cette décision a été prise par le Conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine (UA), lors de sa 993 ème réunion, tenue le 27 avril 2021, suite aux «progrès significatifs enregistrés dans la situation politique et sécuritaire au Burundi depuis le début de la crise en 2015 ».

A cet égard, l’UA « félicite le Gouvernement, en particulier, les dirigeants et le peuple Burundais pour l'organisation réussie des élections le 20 mai 2020 et la formation subséquente d'un nouveau Gouvernement, sous conduite de S.E. Evariste Ndayishimiye, Président de la République ».

L’UA avait décidé de dépêcher sa Mission d’observateurs des droits de l’homme et experts militaires au Burundi en juin 2015, au plus fort de la crise politique et sécuritaire née de la décision du président d’alors, Pierre Nkurunziza, de briguer un 3ème mandat jugé illégal par l’opposition et la société civile.

Depuis sa prise de fonction en juin 2020, son successeur, Evariste Ndayishimiye, vainqueur de la présidentielle du 20 mai, a commencé à désamorcer la crise : libération des prisonniers, réouverture des médias privés, reprise du dialogue avec le Rwanda (son voisin) et l’Union européenne, etc.

En décembre 2020, l’ONU a également décidé de retirer le Burundi de l’agenda de son Conseil de sécurité.

Source : AA

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