Est de la RDC : Le mandat des troupes de la SADC renouvelé d’une année
- Le 22 Novembre 2024
Une vingtaine de civils ont été tués vendredi, dans une attaque perpétrée par "des individus armés non identifiés" dans la localité de Tin-Akoff dans la province de l’Oudalan, dans le Sahel (Nord-est du Burkina Faso), a appris l’Agence Anadolu de sources sécuritaires locales.
"Des individus armés non identifiés circulant à moto ont attaqué des habitants de Tin-Akoff, tuant une vingtaine de personnes", a déclaré un membre des "volontaires pour la défense de la patrie (VDP)", des civils engagés pour appuyer l'armée dans la lutte contre le terrorisme.
Cette attaque a occasionné un déplacement massif des populations, précise une source administrative qui a confirmé l’attaque sans toutefois fournir de bilan.
Des médias locaux évoquent le même bilan. De leur côté les autorités n'ont encore fait aucune déclaration à ce sujet.
Aucune partie n’a revendiqué l’attaque samedi jusqu’à 15H (GMT).
Depuis quelques jours les attaques terroristes contre les populations civiles se sont intensifiées au Burkina Faso.
Dans un communiqué publié vendredi, le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, s’est dit "vivement préoccupé" par les conséquences humanitaires des récentes violences au Burkina Faso qui ont causé la mort de 45 personnes et en ont forcé plus de 17 500 autres à fuir leurs foyers au cours des 10 derniers jours.
En début de semaine, des individus armés non-identifiés ont attaqué le village de Kodyel, situé à 300 kilomètres à l’est de la capitale Ouagadougou, faisant une trentaine de morts, dont deux supplétifs de l’armée et 11 terroristes abattus.
Jeudi, au moins huit terroristes présumés ont été abattus dans un affrontement avec une équipe de "volontaires pour la défense de la patrie" dans la localité de Gorgadji, dans la province du Séno dans le sahel (nord-est), selon des sources sécuritaires à l’Agence Anadolu.
A l’instar de ses voisins de la région du Sahel, notamment le Mali et le Niger, le Burkina Faso est confronté depuis 2015, à une insécurité croissante qui engendre des besoins humanitaires importants.
Fin mars, plus de 1,1 million de personnes étaient déplacées à l’intérieur du pays, selon les données du Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA).
Source : AA