Jérusalem : 53 blessés suite à l'assaut des forces israéliennes contre la mosquée Al-Aqsa

Le nombre de blessés suite à l'attaque des forces israéliennes survenue, vendredi, contre des fidèles de la mosquée Al-Aqsa à Jérusalem s'est alourdi à 53 blessés par balles en caoutchouc, tandis que des dizaines d'autres ont souffert d'asphyxie suite à l'usage de gaz lacrymogène .

Le Croissant-Rouge palestinien (non gouvernemental) a déclaré, dans un communiqué, que "le nombre de blessés par balles en caoutchouc à la suite de l'attaque des forces d'occupation contre les fidèles de la mosquée Al-Aqsa a atteint les 53 personnes".

"23 blessés ont été transférés vers des hôpitaux, tandis que d'autres ont reçu des soins sur les lieux", notant que la plupart des blessures ont été signalées autour des yeux, du visage et de la tête", selon la même source.

Des témoins oculaires ont déclaré à l'Agence Anadolu que "les forces d'occupation (israéliennes) ont attaqué des fidèles désarmés, peu de temps après la rupture du jeûne, à l'intérieur d'Al-Aqsa après l'avoir envahi à travers plusieurs portes menant à la mosquée, au centre de Jérusalem occupée.

Ils ont également ajouté que "les forces d'occupation ont agressé des milliers de fidèles à l'intérieur de la mosquée Al-Aqsa, en tirant des balles en caoutchouc, et en lançant des grenades de gaz lacrymogènes et des bombes sonores".

Cela intervient après qu'un certain nombre de jeunes aient scandé des slogans contre l'occupation, selon des témoins.

"Les forces d'occupation ont déployés des renforts dans les cours de la mosquée al-Aqsa afin de réprimer les fidèles", a rapporté la même source, en précisant qu'"elles ont arrêté au moins 4 personnes".

Selon des témoins oculaires, plusieurs autres régions de Jérusalem occupée ont également connu des attaques, notamment les quartiers de "Bab al-Amud" et de "Sheikh Jarrah".

"Deux jeunes hommes ont été blessés par balles en caoutchouc dans le quartier de Sheikh Jarrah, où ils ont reçu les soins nécessaires sur place", selon la même source.

Depuis le début du mois de Ramadan, les jeunes Palestiniens ont protesté contre le fait de ne pas pouvoir s'approcher de la "porte de Damas" (Bab al-Amud) , ce qui a déclenché de violents affrontements avec la police israélienne.

Depuis plus de 10 jours, la tension règne dans le quartier de «Sheikh Jarrah» au centre de Jérusalem occupée, qui connait des accrochages entre les jeunes palestiniens et les forces israéliennes.

Les Palestiniens du quartier protestent contre les décisions rendues par les tribunaux israéliens d'évacuer des maisons palestiniennes construites en 1956 au profit des colons.

Les associations de colons israéliens affirment que les maisons ont été construites sur des terres qui appartenaient à des Juifs avant 1948.

La Cour suprême d’Israël devait rendre, jeudi, sa décision finale concernant l'expulsion de 4 familles palestiniennes du quartier au profit de colons qui revendiquent la propriété foncière des terres sur lesquelles sont construites plusieurs maisons palestiniennes, mais elle a annoncé une nouvelle audience, lundi prochain.

Jusqu'à présent, 12 familles palestiniennes du quartier ont reçu des décisions d'expulsion rendues par des tribunaux israéliens.

Source : AA

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