Sénégal/ Législatives : le Pastef vers une large victoire
- Le 19 Novembre 2024
Gabon : la nouvelle Constitution approuvée par référendum
- Le 19 Novembre 2024
Algérie : Le président Tebboune opère un remaniement ministériel
- Le 19 Novembre 2024
L’état de siège décrété par le président congolais, Félix Tshisekedi, pour endiguer les violences des groupes armés dans les provinces du Nord-Kivu et de l'Ituri, dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), est entré en vigueur, jeudi, sur fond de protestations.
Dans la ville de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, la police a dispersé une manifestation regroupant des dizaines de jeunes qui ont posé des barricades sur la chaussée, tôt le matin, pour protester contre l’état de siège.
Tshisekedi a nommé les généraux Johny Luboya et Constant Ndima comme gouverneurs des provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu. Les deux généraux furent membres de deux anciennes rebellions : le Mouvement de libération du Congo (MLC) et le Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD).
La Mission des nations Unies en RDC (MONUSCO) a noté mercredi, que c'est une « décision souveraine qui peut avoir des implications significatives en matière d'assistance humanitaire et de droits de l'homme ».
La mesure a néanmoins suscité des critiques au sein de l’opposition. Les opposants Martin Fayulu et Adolphe Muzito ont espéré que l’état de siège ne soit pas une « manœuvre politique pour museler les citoyens congolais et accueillir massivement des populations étrangères” dans la partie est de la RDC.
Source : AA