Burkina Faso : l’ONU condamne l’attaque meurtrière dans l’est du pays

L'attaque s'est soldée par 25 morts selon le dernier bilan officiel publié mardi

Le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a "fermement condamné" l’attaque meurtrière perpétrée lundi dans l’est du Burkina Faso et qui a fait 25 morts, selon le gouvernement burkinabè.

Lundi matin, des individus armés non-identifiés ont attaqué le village de Kodyel, situé à 300 kilomètres à l’est de la capitale Ouagadougou, faisant 25 morts, dont deux supplétifs de l’armée, selon un dernier bilan communiqué mardi par le gouvernement qui précise que 11 terroristes ont également été abattus.

Par la voix de son porte-parole, le Secrétaire général de l'ONU a réitéré "la solidarité des Nations Unies avec le gouvernement et le peuple du Burkina Faso dans leurs efforts pour lutter contre l’extrémisme violent et renforcer la cohésion sociale dans tout le pays", lit-on dans un communiqué publié mardi sur le site de l’ONU.

Il s'agit de la deuxième attaque en moins d'une semaine dans l'est du Burkina Faso. Le 27 avril, trois personnes, dont deux journalistes européens ont été tuées aux confins du Parc national d’Arly, une zone classée réserve de biosphère par l’Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO).

Depuis fin avril, les attaques meurtrières contre les civils se sont multipliées dans plusieurs localités du Burkina Faso.

Lundi 26 avril, au moins 18 civils ont été tués dans des attaques contre deux villages dans la région du Sahel (Nord-est), engendrant le déplacement de 2 224 personnes dont 438 femmes et 1 302 enfants, selon les autorités régionales.

Hier, mardi soir, cinq personnes ont été égorgées dans une attaque perpétrée par des "individus armés non identifiés" dans la localité de Menzourou dans la province de l'Oudalan dans le Sahel (nord-est).

A l’instar de ses voisins de la région du Sahel, notamment le Mali et le Niger, le Burkina Faso est confronté depuis 2015, à une insécurité croissante qui engendre des besoins humanitaires importants.

Fin mars, plus de 1,1 million de personnes étaient déplacées à l’intérieur du pays, selon les données du Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA).

Source : AA

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