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Cinq personnes ont été égorgées mardi soir, dans une attaque perpétrée par des "individus armés non identifiés" dans la localité de Menzourou dans la province de l'Oudalan dans le Sahel burkinabè, a appris l'Agence Anadolu de sources sécuritaires locales.
"Mardi aux environs de 14H00 des individus armés non identifiés ont attaqué le village de Menzourou dans la commune de Tin Akoff. Ils ont égorgé cinq personnes", a indiqué un responsable de la sécurité de la région.
Les assaillants ont également incendié plusieurs concessions, selon la même source qui a préféré garder l'anonymat.
Aucune partie n’a encore revendiqué l’attaque mercredi à 08h00 GMT et aucune déclaration officielle n'a été faite à ce propos.
Depuis fin avril, les attaques meurtrières contre les civils se sont multipliées dans plusieurs localités du Burkina Faso.
Lundi 26 avril, au moins 18 civils ont été tués dans des attaques contre deux villages dans la région du Sahel (Nord-est), engendrant le déplacement de 2 224 personnes dont 438 femmes et 1 302 enfants, selon les autorités régionales.
Le même jour, trois expatriés dont deux journalistes ont été tués dans l’Est du pays dans une embuscade.
Le lundi 03 mai 2021, des hommes armés non identifiés ont perpétré une attaque dans le village de Kodyèl (commune de Foutouri) près de la frontière nigérienne à l’Est du pays.
Le bilan officiel provisoire est de 25 morts, dont deux supplétifs de l’armée, a annoncé, mardi soir, le gouvernement dans un communiqué qui précise que 11 terroristes ont été abattus.
Réagissant mardi lors d’un point de presse sur la dégradation de la situation sécuritaire le chef de file de l’opposition politique Eddie Komoïgo par ailleurs président du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, le parti de l’ex-président Blaise Compaoré) a déclaré qu’il tenait responsable le gouvernement de "l’occupation du territoire national par des hommes armés non identifiés".
Komboïgo a souligné que les récentes images devenues virales sur les réseaux sociaux dans lesquelles on aperçoit des hommes armés sillonner des villages sans être inquiétés sont "choquantes" et que l’Etat devrait être "plus réactif" et "travailler à avoir une politique de défense sérieuse".
Depuis 2015, le Burkina Faso est la cible d'attaques terroristes qui ont fait de nombreuses victimes et des milliers de déplacés internes confrontés à une grave crise humanitaire, selon les ONG.
Source : AA