L’Australie refuse un visa à Ayelet Shaked
- Le 22 Novembre 2024
La proposition doit, désormais, être soumise aux Etats membres, qui doivent l’examiner le 5 mai.
Se dirige-t-on vers un retour des voyageurs extra-européens ? La Commission européenne a proposé, lundi 3 mai, de permettre l’entrée dans l’Union européenne (UE) aux voyageurs en provenance de pays tiers « dont la situation épidémiologique est bonne », mais aussi « aux personnes qui ont reçu la dernière dose recommandée d’un vaccin autorisé dans l’UE », à l’approche de la saison touristique estivale.
Les voyageurs devraient avoir reçu ce vaccin au moins quatorze jours avant leur arrivée. Les Etats membres pourraient étendre cette autorisation aux personnes ayant reçu un vaccin concerné par une homologation en urgence de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), est-il précisé. La proposition doit, désormais, être soumise aux Etats membres. Les ambassadeurs des Vingt-Sept doivent l’examiner mercredi 5 mai.
La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen avait estimé, le 26 avril, que les touristes américains vaccinés devaient pouvoir être autorisés à venir dans l’Union européenne dans les prochains mois. L’UE prépare la mise en place d’un certificat sanitaire européen, qu’elle souhaite opérationnel avant la fin juin. D’ici là, les Etats membres devraient pouvoir accepter des certificats émis par des pays extérieurs à l’UE, précise la Commission.
L’UE a fermé ses frontières extérieures en mars 2020 pour les voyages « non essentiels » et établi à partir de juin 2020 une liste restreinte, révisée régulièrement, de pays tiers dont les résidents peuvent entrer dans l’Union. Depuis la fin janvier, les pays de cette liste sont l’Australie, la Nouvelle-Zélande, le Rwanda, Singapour, la Corée du Sud, la Thaïlande (et la Chine sous réserve de réciprocité). La Commission propose d’élargir cette liste, en assouplissant le critère du taux d’incidence sur quatorze jours, qui serait relevé de 25 à 100 (pour 100 000 habitants), ce qui reste nettement en dessous de la moyenne dans l’Union européenne, actuellement de plus de 420, est-il souligné. Un mécanisme est toutefois prévu pour suspendre rapidement les arrivées dans le cas où la situation épidémiologique d’un pays se détériore notamment en raison d’un variant.
L’Agence européenne des médicaments (AEM) a annoncé, lundi 3 mai, avoir entamé l’évaluation de l’utilisation chez les 12-15 ans du vaccin de Pfizer-BioNTech, après des demandes d’autorisation déposées par les deux entreprises pour cette tranche d’âge dans l’Union européenne et aux Etats-Unis.
« L’AEM communiquera les résultats de son évaluation, attendus en juin sauf si des informations complémentaires sont nécessaires », a déclaré l’agence, sise à Amsterdam.
Après évaluation par l’AEM, la Commission européenne avait autorisé la distribution du vaccin de Pfizer-BioNTech, en décembre. L’AEM avait alors expliqué faire cette recommandation pour les personnes de 16 ans et plus.
Aucun vaccin n’existe pour l’instant pour les enfants, moins exposés aux cas graves de la maladie et dont la vaccination n’a pas été une priorité jusqu’à présent. Ils représentent cependant une part importante de la population et devront donc également être immunisés afin de freiner la transmission de la maladie, arguent les experts.
Premier pays en Europe à abandonner le vaccin d’AstraZeneca contre le Covid-19 en avril, le Danemark a annoncé lundi faire également une croix sur celui de Johnson & Johnson à cause de possibles effets secondaires graves, malgré les feux verts du régulateur européen et de l’OMS pour l’utiliser.
« L’autorité nationale de santé danoise a conclu que les avantages de l’utilisation du vaccin contre le Covid-19 de Johnson & Johnson ne l’emportent pas sur le risque de provoquer un éventuel effet indésirable, le VITT [un type très rare de thrombose lié à l’injection du sérum], chez les personnes qui reçoivent le vaccin. Par conséquent, [elle] poursuivra le programme danois de vaccination de masse contre le Covid-19 sans le vaccin de Johnson & Johnson », a-t-elle fait savoir dans un communiqué.
Le dispositif mondial Covax va disposer de 500 millions de doses du vaccin anti-Covid de Moderna, après un accord signé avec l’Alliance globale pour les vaccins et l’immunisation (ou GAVI, acronyme anglais de Global Alliance for Vaccines and Immunization). Les premières doses de ce vaccin à ARN messager devraient être livrées au quatrième trimestre 2021, « avec un total de 34 millions de doses disponibles en 2021 et jusqu’à 466 millions de doses en 2022 », a précisé GAVI dans un communiqué publié lundi. L’accord contient également « des options permettant éventuellement d’obtenir des doses de vaccin qui soient adaptées à des futurs variants », a ajouté l’organisation basée à Genève.
L’accord est « une étape importante alors que nous nous efforçons de faire en sorte que les populations du monde entier aient accès à notre vaccin contre le Covid-19 », a déclaré le patron de Moderna, Stéphane Bancel. A ce jour, Covax, dont le principal fournisseur reste AstraZeneca, a expédié plus de 49 millions de vaccins à 121 pays et territoires participants. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a appelé les pays disposant de suffisamment de vaccins à les partager avec les pays démunis par l’intermédiaire du dispositif Covax.