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La justice congolaise a ouvert, lundi à Kinshasa, le procès sur le meurtre, le 28 février 2020, du général Delphin Kahimbi, retrouvé mort à son domicile dans la capitale.
Le procès s’est ouvert, devant le Tribunal de grande instance de Kinshasa-Gombe, siégeant en chambre foraine à la prison de Makala où sont détenus depuis plusieurs mois 4 des six prévenus déférés devant la barre.
Le procureur charge Brenda Nkoy Okale et sa mère, principalement accusées d’homicide « volontaire avec préméditation ». Elles sont en résidence surveillée.
Le général proche de l’ex – président Josep Kabila devait être entendu le jour de son meurtre par une commission au lendemain de son désarmement suivi d’une mise sous surveillance pour des allégations d'atteinte à la sûreté intérieure de l'État.
Glissé dans les pièces du dossier à la disposition des parties au procès, le rapport d’autopsie consulté par l'Agence Anadolu avait conclu à une pendaison incomplète et atypique, mais aucune blessure défensive n’avait été relevée sur son corps.
L’équipe de légistes n’avait pas qualifié la mort, car plusieurs éléments clés manquaient. La corde qui aurait servi d'arme de crime n'avait pas été retrouvée.
L’heure de la mort était également difficile à déterminer parce que la température n’était pas prise à l’arrivée du corps à l’hôpital. Les examens toxicologiques étaient tardifs et incomplets.
D’autres prévenus qualifiés de « complices » sont Claudine Aminata, Jeannot Amudiandroy, Jérémie Kuminuna et Olivier Albert Makita, tous des proches des principales accusées.
Ils sont essentiellement membres d’une église évangélique. Les avocats de la famille du défunt ont obtenu une remise d’une semaine pour entrer en possession de plus de 1 000 pièces du dossier.
A l’ouverture de l’audience, les six prévenus ont plaidé non coupables et ont sollicité la liberté provisoire.
Source : AA