Au cours d’une réunion entre le Secrétaire général du Conseil de Coopération du Golfe (CCG), Nayef Al-Hajraf, et le Ministre yéménite des Affaires étrangères et des Expatriés, Ahmed Awad ben Moubarak, dans la capitale saoudienne Riyad.

Le Conseil de Coopération du Golfe a annoncé ce mardi son soutien aux efforts des Nations unies pour parvenir à une solution politique globale à la crise yéménite.

C'est ce qui est ressorti d'une réunion entre le Secrétaire général du Conseil, Nayef Al-Hajraf et le Ministre des Affaires étrangères et des Expatriés du Yémen, Ahmed Awad ben Moubarak, dans la capitale saoudienne Riyad, selon un communiqué du Conseil de coopération du Golfe.

Al-Hajraf a déclaré : « Le Conseil soutient les efforts des Nations unies pour parvenir à une solution politique globale à la crise yéménite selon les trois références représentées par l'Initiative du Golfe (2011), les résultats de la Conférence de dialogue national global (2014) , et la résolution 2216 du Conseil de sécurité ».

Il a affirmé la volonté du Conseil de Coopération du Golfe de restaurer la sécurité et la stabilité au Yémen, appréciant les réalisations du gouvernement yéménite dirigé par Maïn Abdelmalek Saïd, dans la promotion de la stabilité, de la reprise économique et du développement dans les gouvernorats libérés, et en favorisant la promotion des résolutions pour mettre fin à la crise yéménite dans toutes ses dimensions.

Depuis l'année 2015, le Yémen est sous le coup des sanctions, renouvelées chaque année, interdisant l'exportation d'armes en vertu de la résolution n° 2216 du Conseil de sécurité, émise contre le groupe « houthi » et les forces fidèles à feu le président Ali Abdallah Saleh.

La position du Conseil de coopération du Golfe survient à quelques jours de l'annonce faite par l'administration du président Joe Biden de la fin de son soutien aux opérations de la Coalition arabe dirigée par l'Arabie saoudite au Yémen, pour mettre plutôt l'accent sur les efforts diplomatiques afin de parvenir à un accord de paix qui mette un terme à la guerre en cours dans ce pays depuis 2015.

Pour sa part, l'Arabie saoudite, qui, selon la presse occidentale, est enlisée dans le bourbier yéménite après le retrait sur une large envergure des Émirats arabes unis de cette guerre, a répondu à la décision de l'administration Biden par un communiqué publié par son agence de presse officielle, dans laquelle elle a affirmé sa « position ferme en faveur d'une solution politique globale à la crise yéménite ».

Source : AA