Sénégal/ Législatives : le Pastef vers une large victoire
- Le 19 Novembre 2024
Gabon : la nouvelle Constitution approuvée par référendum
- Le 19 Novembre 2024
Algérie : Le président Tebboune opère un remaniement ministériel
- Le 19 Novembre 2024
L’ancien ministre congolais de l’Enseignement primaire, secondaire et technique, Willy Bakonga, a été condamné jeudi à 3 ans de prison et 90.000 dollars d'amende pour blanchiment et transfert illicite de fonds trouvés sur lui alors qu’il tentait de voyager pour Brazzaville après avoir quitté Kinshasa frauduleusement.
Cet homme politique qui adhéré à la dernière minute à la nouvelle coalition du président Félix Tshisekedi, l’Union sacrée, a été arrêté la semaine dernière à Brazzaville avec environ 30 000 USD dans son sac, violant la mesure qui limite à 11 000 USD, le volume des liquidités en circulation.
La cour de cassation a aussi condamné le fils de l’ancien ministre, Joël Bakonga, à 6 mois de servitude pénale et 45.000$ d’amende.
Le ministère public avait requis 10 ans de prison et une amende équivalant à 3 fois la somme de 33. 500 dollars américains trouvés sur les prévenus.
La justice l’a inculpé pour « violation de la réglementation sur le transport d'argent à l'étranger ». Willy Bakonga et son fils Joël Bakonga étaient jugés en flagrance au Parquet général près la Cour de cassation pour « violation de la réglementation sur le transport d'argent à l'étranger ».
Le principal inculpé n’a pas reconnu l’infraction, targuant être un ancien ministre et patron de plusieurs écoles dans le pays : « vous ne pouvez donc pas parler de blanchiment comme si je ne peux pas avoir une telle somme d’argent ».
Accusé d’avoir tenté de s’échapper du pays alors qu’il est soupçonné de plusieurs détournements de fonds, Willy Bakonga, a déclaré à la cour être parti à Brazzaville pour «des problèmes de santé ».
Cité dans l’affaire de détournement des fonds sur la gratuité de l’enseignement primaire, Willy Bakonga devrait être prochainement jugé de nouveau.
Pour étoffer son dossier, le parquet général près la cour de cassation a auditionné jeudi, le secrétaire général de l‘enseignement primaire , secondaire et technique, Jean-Marie Kingombe. S’il est reconnu coupable, il risque jusqu’à 20 ans de travaux forcés. Dans le cadre de ces détournements, l’inspecteur général de l’enseignement et le directeur de la paie des enseignants ont été condamnés à 20 ans de travaux forcés au cours d’un procès anti-corruption en mars dernier.
Source : AA