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Le président du conseil de l’Union européenne, Charles Michel, a assuré, jeudi, au président congolais, Félix Tshisekedi, l’appui de l’Union européenne pour le financement de la gratuité de l’enseignement en République démocratique du Congo (RDC) où des hauts responsables sont impliqués dans des scandales de détournements de fonds.
Arrivé mercredi à Kinshasa, Charles Michel, président du Conseil européen a soutenu au cours d’une conférence de presse aux termes de son tête-à-tête avec Tshisekedi que sur base du partenariat que l’Union européenne entend consolider avec la RDC, l’enseignement des enfants « est et restera » un secteur capital.
Le président du Conseil a souligné que le soutien de l’Union européenne entend engendrer des résultats perceptibles et tangibles au profit de la population.
Le Président congolais a affirmé qu’avec l’avènement du nouveau gouvernement, l’Etat congolais « va se focaliser pour que les moyens nécessaires soient mobilisés pour la concrétisation de la gratuité de l’enseignement de base » sur toute l’étendue de la RDC.
Deux hauts fonctionnaires ont récemment été condamnés pour détournements de plusieurs millions de dollars dans le secteur de l’enseignement.
La personnalité la plus impliquée est le ministre sortant de l’enseignement primaire, secondaire et technique (EPST), Willy Bakonga.
Arrêté à Brazzaville pendant qu’il tenait de voyager en France, il a été extradé mercredi soir et comparu devant les juges, ce jeudi, pour être jugé en flagrance.
« Je vous promets, chers enfants, que j'apporterai des solutions à vos problèmes » a déclaré Tshisekedi, répondant aux élèves en sit-in depuis 8 jours à Beni, y réclamant sa présence pour mettre fin à l’insécurité.
« Veuillez regagner vos foyers et ne vous laissez surtout pas manipuler par les adultes qui ont un but politique », a-t-il ajouté.
« Je ne crois pas que c'est en arrivant à #Beni que la situation se réglerait », a encore dit Tshisekedi, annonçant «un train de mesures radicales».
Tshisekedi qui fait face à une grogne des mouvements de la société civile contre les massacres des civils dans l’Est du pays a estimé que « Ceux qui manifestent » contre la missions des Nations Unies (MONUSCO) sont « emportés par les émotions. Elle n'est pas responsable de cette violence ».
Source : AA