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- Le 22 Novembre 2024
Le gouvernement indonésien a classé ce jeudi «l'Armée de libération nationale de la Papouasie occidentale», un groupe séparatiste armé dans l'archipel oriental de la Papouasie, dans la liste des organisations terroristes.
Mohamed Mahfouz, le ministre coordonnateur des affaires juridiques et sécuritaires, a affirmé dans une déclaration à l'Agence Anadolu : «Nous avons pris la décision de désigner "l'Armée de libération nationale de la Papouasie occidentale" en tant qu’organisation terroriste, sur la base des propositions des dirigeants du pays, des forces de sécurité et du gouvernement de la province de Papouasie».
Cette décision a été prise deux jours après qu'un général indonésien (le ministre ne l'a pas nommé lors de l’entretien) ait été tué lors d’une attaque lancée par le groupe armé, dans le cadre d'un conflit intense, à l'est de l'archipel.
"Nous considérons toutes les activités du groupe armé comme des actes terroristes, et tous les groupes qui lui sont associés sont également terroristes", a ajouté Mahfouz.
Le ministre indonésien a appelé "la police, l'armée et l'agence de renseignement, ainsi que les responsables concernés, à prendre des mesures strictes conformément à la loi".
Mahfouz a également mis en garde les autorités concernées contre le fait de cibler des civils dans leurs opérations contre les groupes armés.
Il est à noter que la Papouasie a été le foyer d'une insurrection de basse intensité depuis le transfert de ce territoire, qui était une ancienne colonie néerlandaise, sous la domination indonésienne en 1963.
Malgré sa richesse en ressources naturelles, cette région compte parmi les plus pauvres du pays.
La Papouasie a été le théâtre d'arrestations politiques et de violations présumées des droits de l'homme attribuées aux forces de sécurité au cours des dernières décennies.
Au cours des derniers mois, de nouvelles violences ont éclaté dans la région avec l’intensification des attaques des groupes rebelles contre les installations gérées par le gouvernement, une escalade qui aurait fait des dizaines de morts parmi la population civile.
Source : AA