Le porte-parole du gouvernement iranien a déclaré que la perspective d'un échange de prisonniers a toujours été à l'ordre du jour entre Téhéran et Washington.

Téhéran a annoncé mardi qu'il œuvrait à la libération de tous les prisonniers iraniens aux États-Unis, parallèlement aux pourparlers de Vienne visant à ramener l’Iran et les États-Unis à l'accord nucléaire.

Le porte-parole du gouvernement iranien, Ali Rabiei, a évoqué la possibilité d'un autre échange de prisonniers entre Téhéran et Washington.

«La perspective d'échanger des prisonniers était toujours à l'ordre du jour entre Téhéran et Washington », a souligné Rabiei, ajoutant qu’il était impératif de libérer les détenus iraniens en raison de « préoccupations humanitaires », rapporte l’agence américaine « Associated Press ».

Rabiei n'a pas fourni de détails sur le nombre d'Iraniens détenus aux États-Unis et a affirmé que la divulgation de leurs noms pourrait leur porter préjudice.

Mais il a souligné que leur nombre « est supérieur au nombre de prisonniers américains en Iran ».

À cet effet, le porte-parole du gouvernement iranien a noté que la justice iranienne a également fait part de sa « disposition de procéder à un échange de prisonniers ».

Les déclarations du porte-parole du gouvernement iranien sont deuxièmes du genre faites par des responsables iraniens, concernant la possibilité de libérer des prisonniers, en moins de deux semaines.

En 2019, un échange de prisonniers a été conclu entre les deux pays, conformément auquel Téhéran a libéré un scientifique sino-américain de Princeton, détenu pendant trois ans pour des accusations d’espionnage, qui ont été largement critiquées.

À l'époque, Téhéran avait déclaré que les autorités américaines détenaient une vingtaine d'Iraniens dans ses prisons.

Source : AA