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Le mouvement citoyen Le Temps (MCT), une organisation des jeunes de la société civile tchadienne, a lancé dans un communiqué, un appel à une marche pacifique sur toute l'étendue du territoire à partir du mercredi 28 avril 2021.
Ce mouvement a demandé aux Tchadiens dans leur ensemble « à sortir massivement et pacifiquement dans la rue à partir de ce mercredi 28 avril dans tous les arrondissements de N’Djamena et des provinces du pays pour dire non au coup d’Etat et à la confiscation du pouvoir par l’armée ».
« La jeunesse tchadienne suit avec beaucoup d'attention l'évolution de la situation dans le pays suite à la mort du président Deby Itno suivi du coup d'État perpétré par les militaires », a affirmé dans le communiqué, Kemba Didah Alain, coordonnateur du MCT.
Selon Didah, « la junte militaire au pouvoir a montré une volonté de se maintenir longtemps » à la tête du Tchad « contre l'ordre constitutionnel et malgré les appels des forces vives de la nation ».
Le MCT a également dénoncé l'ingérence de la France dans les affaires tchado-tchadiennes.
« La jeunesse tchadienne tient à rappeler à la France que le Tchad est un Etat souverain depuis 1960 et il est inadmissible que les autorités françaises continuent à s’ingérer directement dans les affaires tchado-tchadienne contre la volonté populaire. La relation entre la France et le Tchad doit se baser sur le respect mutuel et doit fondamentalement profiter aux deux peuples frères », a dénoncé le MCT.
Le mouvement citoyen Le Temps a appelé la communauté internationale à s’engager résolument et rapidement à accompagner le peuple tchadien « dans un processus de dialogue national en terre tchadienne avec toutes les composantes de la nation ».
Depuis la mise ne place du Conseil militaire de transition le 20 avril suite au décès du président Idriss Deby, plusieurs partis politiques de l’opposition et des organisations de la société civile ont dénoncé la prise du pouvoir par la junte militaire.
Ces derniers ont par ailleurs appelé à un cessez-le-feu et demandé un dialogue inclusif pour apaiser les tensions au Tchad.
Dans un communiqué dimanche, le Conseil militaire de transition a exclu toute négociation ou avec les rebelles du Front pour l'alternance et la concorde au Tchad (FACT).
« L'heure n'est plus à la négociation ni à la médiation avec des hors-la-loi », a déclaré le général de brigade Azem Bermandoa Agouna, porte-parole de l’armée tchadienne, en réaction à la proposition de dialogue du FACT.
Il a affirmé que le chef du mouvement FACT, Mahadi Ali Mahamat, est recherché pour crimes de guerre par le procureur général de Tripoli.
Le Conseil militaire de transition a appelé « à la coopération et à la solidarité du Niger en vertu des différents accords afin de faciliter la capture de ces criminels responsables de la mort de plusieurs soldats tchadiens dont le Maréchal du Tchad ».
Source : AA