Al-Kazemi ordonne une enquête sur l'accident et l'arrestation de responsables de l’hôpital pour malades du coronavirus.

Au moins 27 personnes ont été tuées et 38 autres blessées par brûlure et suffocation, dans la nuit de samedi à dimanche, à la suite d'un incendie qui s'est déclaré dans un hôpital traitant les malades du coronavirus dans la capitale irakienne, Bagdad, selon une source médicale.

L'information a été communiquée par un médecin de l’hôpital Ibn Al-Khatib, où l’incendie s’est déclaré. Il a fait savoir à l’Agence Anadolu que «l’incendie a fait, jusqu’à l’aube de ce dimanche, au moins 27 morts et la 38 blessés par brûlure et suffocation».

Demandant de garder l'anonymat parce qu'elle n'est pas autorisée à faire des déclarations à la presse, la même source a indiqué que les morts et les blessés ont été évacués vers d'autres hôpitaux de Bagdad.

Si la cause de l'incendie n'a pas encore été déterminée officiellement, certains médias locaux ont indiqué que l'incendie s'était déclaré à cause de l’explosion d'une bombonne d’oxygène.

Des vidéos partagées par les Irakiens sur les réseaux sociaux ont montré les efforts laborieux des équipes de la défense civile pour éteindre l'incendie de l’hôpital où de la fumée s’échappait par les fenêtres, dans un état de panique générale parmi les patients et leurs familles.

De son côté, le Premier ministre Mustafa Al-Kazemi a ordonné une enquête immédiate sur les causes de l'accident avec les personnes concernées au sein du ministère de la Santé.

Al-Kazemi a également ordonné, selon un communiqué de son bureau, «de convoquer le directeur de l'hôpital, le directeur de la sécurité et les responsables de l'entretien du matériel à l'hôpital, pour enquête immédiate sur l'accident et à les mettre en garde à vue jusqu'à la fin des investigations et que tous fautifs soient traduits devant la justice».

Entretemps, la Commission des droits de l'homme (organe officiel affilié au Parlement), a exigé dans un communiqué, que le Premier ministre Al-Kazemi limoge le ministre de la Santé Hassan Al-Tamimi et ses aides et qu'il les soumette à une enquête.

Source : AA