Crise au Myanmar : Réunion des dirigeants de l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est

Une réunion des dirigeants de l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est (ASEAN) a démarré samedi, dans la capitale indonésienne, Jakarta, pour discuter de la crise politique au Myanmar.

Selon un communiqué de la Présidence indonésienne, le président du pays, Joko Widodo, le chef du Conseil militaire du Myanmar, Min Aung Hlaing, et le secrétaire général de l'ASEAN, Lim Jock Hoi participeront à la réunion.

Participeront également à la réunion, le Premier Ministre malaisien Muhyiddin Yassin, et ses homologues de Singapour Lee Hsien Loong, du Vietnam Pham Minh Chinh et du Cambodge Hun Sen, ainsi que les ministres des Affaires étrangères de Thaïlande, Don Pramudwinai, et ses homologues des Philippines et du Laos.

Selon le même communiqué, la réunion sera présidée par le sultan de Brunei et actuel président de l'ASEAN, Hassanal Bolkiah, et portera sur le développement de la communauté, des relations extérieures de l'ASEAN et de plusieurs questions régionales et internationales.

L'ASEAN a déclaré, dans un communiqué, publié lors de la réunion ministérielle informelle tenue le 2 mars dernier, que l'organisation régionale était prête à aider le Myanmar de manière positive, pacifique et constructive.

Créée en 1967, l'ASEAN regroupe Brunei, le Cambodge, l'Indonésie, le Laos, la Malaisie, le Myanmar, les Philippines, Singapour, la Thaïlande et le Vietnam.

Le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a salué, mercredi, la tenue d'une réunion des dirigeants de l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est à Jakarta, pour discuter de la situation actuelle au Myanmar.

Au début du mois de février dernier, des commandants militaires du Myanmar ont procédé à un coup d'État militaire, suivi de l'arrestation de hauts dirigeants du pays, dont le président Win Myint et la chancelière Aung San Suu Kyi.

Les Nations Unies ont averti que près de 3,4 millions de personnes au Myanmar seront confrontées à la faim au cours des six prochains mois, en raison de la crise politique actuelle, de la propagation de la pandémie et de la pauvreté.

Source : AA

De la même section International