Selon un communiqué publié le 3 février par les putschistes, la période de détention la chef Aung San Suu Ky devait prendre fin aujourd'hui

L'avocate de la conseillère d'État Aung San Suu Kyi, détenue par les dirigeants du coup d'État militaire du Myanmar, a annoncé qu'elle restera encore en détention jusqu'au 17 février, malgré la fin de la période de sa captivité aujourd'hui.

Selon les médias locaux, l'avocat de la défense de la conseillère détenue, Khin Maung Zhao, a déclaré lundi que sa cliente n'assistera pas au procès prévu aujourd'hui, suite à la prolongation de sa période de détention par les autorités, jusqu'au 17 février.

Zhao a ajouté que les autorités du coup d'État ne lui avaient pas permis de rencontrer sa cliente, l'autorisant uniquement de communiquer avec elle via vidéoconférence.

Suu Kyi a été arrêtée avec de hauts dirigeants du gouvernement, deux heures avant l'annonce du coup d'État militaire, le 1er février.

D'après un communiqué publié le 3 février par les dirigeants du coup d'État militaire, Suu Kyi serait détenue jusqu'au 15 du même mois.

Le tribunal militaire a accusé Aung San Suu Kyi ''d'avoir violé les lois d'importation et d'exportation du pays''. Quant au président déchu, Win Myint, il est accusé de possessions et utilisation d'appareils de communication sans fil appartenant aux forces de sécurité, introduits illégalement dans le pays.

Le 1er février, la junte militaires du Myanmar ont procédé à un coup d'État, suivi par l'arrestation de hauts dirigeants du pays, dont le président Win Myint et la conseillère d'État Aung San Suu Kyi.

Source : AA