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- Le 22 Novembre 2024
Dans un discours à la Nation, mardi 20 avril, Volodymyr Zelensky a proposé à son homologue russe une rencontre dans le Donbass.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a invité Vladimir Poutine à une rencontre dans la zone de conflit avec les séparatistes prorusses dans l’est de l’Ukraine, arguant que des « millions de vies » étaient en jeu en cas de guerre russo-ukrainienne.
« Monsieur Poutine ! Je suis prêt […] à vous proposer de me rencontrer dans n’importe quel endroit du Donbass ukrainien où la guerre se poursuit », a-t-il déclaré en russe dans un discours à la Nation, mardi 20 avril.
« Le président russe a dit un jour : si une bagarre est inévitable, il faut attaquer le premier. Mais, à mon avis, chaque leader doit comprendre qu’une bagarre ne peut être inévitable quand il s’agit […] d’une vraie guerre et de millions de vies », a-t-il poursuivi.
Il n’est pas encore « trop tard » pour éviter des pertes humaines, a souligné Volodymyr Zelensky.
« Est-que l’Ukraine veut une guerre. Non. Y est-elle prête ? Oui […] Nous n’avons pas peur car nous avons une armée et des défenseurs incroyables », a encore martelé, en ukrainien, le chef de l’État. « Nous ne détruisons pas d’autres terres et d’autres peuples. Mais cela ne veut pas dire que nous permettrons de nous détruire », a-t-il ajouté.
Après une trêve largement respectée pendant la deuxième moitié de 2020, les heurts se sont multipliés depuis le début de l’année entre les forces de Kiev et les séparatistes, dont la Russie est largement considérée comme le parrain militaire et financier.
Parallèlement, les tensions se sont accrues avec Moscou qui a déployé ces dernières semaines des dizaines de milliers de soldats près de la frontière ukrainienne, faisant craindre une opération militaire d’ampleur.
L’Ukraine accuse la Russie de chercher un prétexte pour l’envahir, tandis que Moscou a assuré « ne menacer personne » tout en dénonçant des « provocations » ukrainiennes.
La guerre dans l’est de l’Ukraine a fait plus de 13 000 morts depuis son déclenchement en 2014, dans la foulée de l’annexion de la Crimée par Moscou.
Source : Ouest-France