Est de la RDC : Le mandat des troupes de la SADC renouvelé d’une année
- Le 22 Novembre 2024
L'Éthiopie a proposé, mercredi, de tenir une réunion de l'Union africaine, afin de sortir les négociations du barrage de la Renaissance entre Addis-Abeba, Le Caire et Khartoum de l'impasse.
C'est ce qu'a affirmé le ministère éthiopien des Affaires étrangères dans un communiqué consulté par l'Agence Anadolu.
D'après le communiqué, le président de l'Union africaine, Félix Tshisekedi est appelé à tenir une réunion pour sortir les négociations du barrage de l'impasse.
Le communiqué citant la réponse du Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed Ali au message de son homologue soudanais Abdullah Hamdok le 13 avril, a indiqué : '' L'hypothèse évoquant l'échec des négociations sur le barrage de la Renaissance est erronée vus les résultats tangibles tels que l’accord de principe."
Le 23 mars 2015, l'Égypte, le Soudan et l'Éthiopie ont signé l'accord de principe sur le barrage de la Renaissance. Il s'agit d'un accord-cadre visant à démontrer les bonnes intentions.
Le 13 avril, Hamdok a appelé dans une lettre adressée à ses homologues égyptiens, Mustafa Madbouly, et l'éthiopien Abiy Ahmed, à tenir une réunion tripartite à huis clos dans les 10 jours pour évaluer les négociations sur le barrage de la Renaissance.
Le communiqué du ministère éthiopien des Affaires étrangères publié aujourd'hui a expliqué que le message envoyé par le Premier ministre éthiopien a également cité la réunion de Kinshasa et l'accord d'entente concernant la reprise des négociations tripartites bloquées, sous l'égide de l'Union africaine.
Le 6 avril, une session de négociations s'est achevée à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, sans parvenir à un véritable progrès, car Addis-Abeba insiste pour effectuer un remplissage du barrage en juillet, rapportent deux communiqués de Khartoum et du Caire.
Addis-Abeba s’accroche à sa décision pour un deuxième remplissage du barrage en juillet prochain, et ce, même dans le cas où aucun accord n'est convenu entre les parties concernées.
De leur côté, Le Caire et Khartoum adhèrent à la solution d’un accord tripartite pour préserver leurs installations hydriques, et pour assurer leurs quotas annuels des eaux du Nil.
Source : AA