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Les affrontements entre les forces gouvernementales et les groupes rebelles dans le nord de la République centrafricaine (RCA) ont forcé, la semaine dernière, plus de 2.000 Centrafricains à se réfugier au Tchad voisin, a annoncé mardi 20 avril le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR).
« Les nouveaux arrivants de la région de Kaga-Bandoro en RCA ont dit aux équipes de l’Agence de l’ONU pour les réfugiés au Tchad qu’ils fuyaient les affrontements », a déclaré lors d’un point de presse virtuel depuis Genève, Babar Baloch, porte-parole du HCR cité dans un communiqué de l'ONU.
Les nouveaux réfugiés ont également justifié leur fuite par les actes de violence, de pillage ou d’extorsion des groupes rebelles alors que les forces gouvernementales se rapprochaient des bases rebelles, rapporte la même source.
« Alors que les gens se dirigeaient vers la frontière, d’autres personnes de Batangafo et de Kabo, sur la route menant au Tchad, leur ont emboîté le pas par peur des attaques », a ajouté Baloch.
Les réfugiés sont maintenant installés dans le village de Gandaza et dans la ville frontalière de Sido, bien que certains doivent se résoudre à retraverser la RCA pour trouver de la nourriture ou récupérer le peu qui reste de leurs biens, précise l'ONU.
Le Tchad accueille actuellement près de 11.000 des 117.000 réfugiés centrafricains qui ont également fui vers les pays voisins, à savoir le Cameroun, la République démocratique du Congo et la République du Congo, à la suite des violences post-électorales, qui ont également déplacé 164.000 personnes à l’intérieur de la République centrafricaine, selon la même source.
Les combats dans le nord de la RCA ont repris en raison d’une rébellion armée à la suite « d’élections contestées » en décembre dernier. Une situation qui a déraciné des centaines de milliers de personnes à l’intérieur de la Centrafrique et au-delà des frontières, dans les États voisins de Bangui.
Toutefois, l’afflux s’est considérablement ralenti depuis la mi-mars, après que « les forces gouvernementales et leurs alliés ont reconquis la plupart des bastions rebelles ». Cela a même permis à 37.000 personnes anciennement déplacées à l’intérieur du pays de retourner dans leur région d’origine.
« Mais ces personnes ont maintenant besoin d’aide pour reconstruire leur vie », a affirmé le porte-parole du HCR, relevant que la capacité de l’Agence onusienne à répondre aux besoins fondamentaux des déplacés internes et réfugiés est fortement limitée par le manque de financement et de ressources.
Source : AA