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- Le 22 Novembre 2024
Le sentiment antifrançais est exacerbé depuis qu’Emmanuel Macron a défendu le droit à la caricature, au nom de la liberté d’expression, lors de l’hommage rendu à Samuel Paty.
Onze policiers pakistanais pris en otage par des manifestants anti-France ont été libérés à l’issue de négociations, a annoncé lundi 19 avril, le ministère de l’intérieur. Une vidéo mise en ligne dimanche, et authentifiée par la police, montre des policiers blessés, certains en sang et contusionnés, un bandage autour de la tête. Ils avaient été capturés dimanche par le parti Tehreek-e-Labbaik (TLP) au cours de violentes manifestations à Lahore.
Le ministre de l’intérieur Sheikh Rashid Ahmed a indiqué que les policiers ont été libérés tôt lundi après des « négociations » avec le TLP, officiellement interdit depuis la semaine dernière par le gouvernement qui l’a classifié comme étant une organisation terroriste.
Les officiers avaient été retenus dans une mosquée appartenant au TLP, dans laquelle se sont regroupés des partisans de ce mouvement. Elle est actuellement encerclée par la police. « Des négociations ont été entamées avec le TLP, la première partie s’est achevée avec succès », a déclaré M. Rashid dans une vidéo sur Twitter. « Ils ont libéré les onze policiers qui avaient été pris en otage ». Il a déclaré qu’une deuxième série de négociations aurait lieu plus tard lundi, bien que l’on ne sache pas exactement sur quoi elles porteront.
Les islamistes protestent depuis le 12 avril contre la mise en prison de leur chef, qui a été arrêté pour avoir demandé l’expulsion de l’ambassadeur de France. Ils avaient fixé au 20 avril la date limite pour l’expulsion de l’ambassadeur français.
Des manifestations anti-France ont eu lieu dans plusieurs villes du pays, entraînant la mort de six policiers et conduisant l’ambassade de France à appeler ses ressortissants à quitter provisoirement le pays.
Le parti est depuis des mois à l’origine d’une campagne anti-France depuis que le président Emmanuel Macron a défendu le droit à la caricature au nom de la liberté d’expression. Le chef de l’Etat s’était exprimé au cours de l’hommage rendu à Samuel Paty, l’enseignant tué le 16 octobre après avoir montré des dessins satiriques à sa classe, dans la foulée de la republication de représentations du prophète Mahomet par l’hebdomadaire Charlie Hebdo.
Source : Le Monde avec AFP