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Le bilan des affrontements intercommunautaires qui avaient éclaté la semaine dernière dans les villages de Sihep et d'Ambarit situés au sud-est du Tchad s'élève, désormais, à une centaine de morts, selon un communiqué de la Convention Tchadienne de Défense des Droits de l'homme (CTDDH).
Des « affrontements très meurtriers qui avaient commencé le mercredi 14 avril 2021 s'étaient poursuivis jusqu'à la matinée du vendredi 16 Avril 2021 dans les villages de Sihep et d'Ambarit (45 kilomètres d'Am Timan) faisant une centaine de mort au total », a souligné dans son communiqué la CTDDH.
Jeudi, le bilan provisoire communiqué à l’Agence Anadolu par le gouverneur de la province du Salamat, le général Yambaye Massyra Abdel, faisait état de « 55 morts, 44 blessés, 3 villages incendiés et plusieurs dégâts matériels ».
La Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) du Tchad a appelé, samedi, le gouvernement tchadien à instaurer l'état d'urgence dans toute la province du Salamat, fermer les frontières provinciales afin d'éviter l'arrivée de renforts du reste du pays, procéder au désarmement des populations et poursuivre en justice les détenteurs d'armes.
Depuis janvier dernier, des conflits intercommunautaires sont récurrents dans la province du Salamat située au sud-est du Tchad.
Le 16 février dernier, plus de 35 personnes, dont un militaire, avaient été tuées en dans la sous-préfecture de Mouraye, dans la province du Salamat, au cours de violences intercommunautaires.
Les affrontements entre les communautés arabes d'un côté et celle des Dagal et kibet de l'autre avaient été provoqués par la mort suspecte d'un jeune homme de 21 ans.
« Les conflits intercommunautaires ne sont pas simplement localisés dans une seule province du Tchad mais pratiquement sur l’ensemble du territoire. C’est un phénomène qui est quelque part initié ici à N’Djamena par des hommes politiques. Je pense que nous devrions engager une guerre totale contre ceux qui portent des armes illégalement et contre ceux qui sont à l’origine des morts d’homme, dû à ces conflits sur l’ensemble territoire », avait déclaré en février 2019 le président Deby au lendemain d’un conflit meurtrier entre deux communautés.
Source : AA