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- Le 22 Novembre 2024
Le Canada a fait part, vendredi, de sa « consternation » au regard de la situation des droits de l’homme qui prévaut dans la région éthiopienne du Tigré, en particulier, par les « preuves généralisées de violence sexuelle ».
C’est ce qui ressort d’un bref communiqué mis en ligne, vendredi, par le ministère canadien des Affaires étrangère sur sa page officielle du Réseau social « Facebook ».
« Le Canada est consterné par les preuves généralisées de violence sexuelle en cours au Tigré », lit-on dans le communiqué.
« Il est urgent de mettre en place une réponse exhaustive qui prévienne la VSFG (Violence sexuelle fondée sur le genre) », poursuit le texte.
Interpellant les responsables éthiopiens, le Canada souligne dans le communiqué, que cette réponse se doit de « soutenir les survivantes et d’obliger les responsables à répondre de leurs actes ».
Le 4 novembre dernier, des affrontements ont éclaté dans la région du Tigré entre l'armée fédérale et le Front de libération du peuple du Tigré (TPLF), avant qu'Addis-Abeba n'annonce le 28 du même mois que l’opération de « maintien de l'ordre » a pris fin par la reprise du contrôle de toute la région.
Le Canada avait condamné, auparavant (le 3 avril courant), la situation dans la région éthiopienne du Tigré, émaillée par des actes de violences, qui se poursuivent depuis l’enclenchement d’un conflit fratricide en novembre dernier.
Le 10 mars dernier également, la crise au Tigré et la violation des droits de l’Homme dans cette région avait été au centre d’un entretien téléphonique entre le ministre canadien des Affaires étrangères, Marc Garneau, et son homologue éthiopien, Demeke Mekonnen.
Plusieurs dizaines d’Ethiopiens établis au Canada avaient manifesté, au début du mois courant, dans la capitale fédérale Ottawa, devant le siège du parlement, pour appeler le monde à prêter attention à la situation dans leur pays et le Canada à agir.
Source : AA