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L’Algérie a relevé, ce mardi à Séville en Espagne où se déroule la 4e conférence internationale sur le financement du développement, le poids de la dette extérieure sur certains pays africains.
« Le continent africain reste, en effet, confronté à des défis difficiles compte tenu de la rareté des sources de financement et de l’aggravation du fardeau de la dette, qui compromet l’efficacité de ses efforts de développement et limite sa capacité à se stabiliser », a affirmé le Premier ministre algérien, Nadir Larbaoui, qui a lu, à l’occasion, un discours du président Abdelmadjid Tebboune.
L’Algérie a appelé, ainsi, à une « solution urgente à ce dilemme, à travers l’allégement et l’annulation de la dette de certains pays ». « L’aggravation de la dette extérieure de l’Afrique est devenue l’un des plus grands obstacles, ce qui rend impératif le lancement d’initiatives urgentes pour résoudre ce dilemme, en particulier en ce qui concerne l’allégement de la dette et son annulation totale pour certains pays », a plaidé le Premier ministre algérien.
Il a également souligné l’importance de « donner aux pays en développement le pouvoir de gouverner les institutions financières internationales, et la mise en place d’un cadre onusien pour combler les écarts d’endettement et proposer des options pratiques ».
« Nous pensons que le système multilatéral doit consolider les principes de justice et de dépense pour servir les intérêts de tous sans exception par une réforme globale de la structure financière mondiale, en permettant aux pays en développement de participer à la gouvernance des institutions financières mondiales », a-t-il insisté.
L’Algérie, a-t-il ajouté, soutient « la mise en place d’un cadre onusien visant à combler les lacunes dans la structure de la dette pour traiter la question de la soutenabilité de la dette » et « appelle à des solutions urgentes à la notation de crédit, qui coûte cher à de nombreux pays du continent, nécessitant l’adoption de méthodes plus transparentes ».
Évoquant la question palestinienne, le Premier ministre algérien a réitéré l’appel de son pays « à la cessation de l’agression contre la bande de Gaza qui fait face à une guerre d’extermination visant le peuple palestinien frère qui lutte pour ses droits légitimes à établir un État indépendant avec Jérusalem-Est comme capitale ».
Lundi, à l’ouverture des travaux de cette conférence, le secrétaire général de l’ONU, António Guterres a plaidé en faveur d’une solution pour les pays du Sud, confrontés, à « un déficit de financement estimé à 4 000 milliards de dollars par an pour tenir leurs objectifs de développement fixés dans le cadre de l'Agenda 2030 ».
Source: AA