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- Le 22 Novembre 2024
L’objectif est de permettre « une désescalade » de la situation, après que Kiev a accusé Moscou d’avoir massé des milliers de soldats le long de leur frontière commune ainsi qu’en Crimée.
Le président américain, Joe Biden, et la chancelière allemande, Angela Merkel, se sont mis d’accord lors d’un entretien téléphonique, mercredi 14 avril, pour demander à la Russie de réduire ses troupes à la frontière ukrainienne, alors que la situation sur le terrain s’envenime.
Le but est de permettre « une désescalade » de la situation, a fait savoir le porte-parole d’Angela Merkel dans un communiqué. La Maison Blanche a également souligné dans un communiqué que « les dirigeants ont exprimé leur inquiétude à propos de l’accumulation de troupes russes aux frontières de l’Ukraine et en Crimée occupée, et ont réaffirmé leur soutien à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de l’Ukraine ».
Dans la matinée, la ministre de la défense allemande, Annegret Kramp-Karrenbauer, avait accusé la Russie de « provocation » dans le dossier ukrainien et affirmé que la situation était suivie « avec inquiétude ». « Nous allons tout entreprendre pour que les choses ne dégénèrent pas », avait-elle ajouté en saluant Kiev pour sa réaction jusqu’ici « mesurée ».
Moscou a massé des dizaines de milliers de soldats aux frontières de cette ex-république soviétique qui ambitionne de rejoindre l’OTAN. Parallèlement, les violences ont repris depuis le début de l’année dans le conflit entre forces de Kiev et séparatistes prorusses dans l’est de l’Ukraine.
Les ministres de la défense des trente pays membres de l’OTAN ont évoqué, mercredi lors d’une réunion en visioconférence autour du chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, venu spécialement au siège de l’Alliance à Bruxelles, le sujet des tensions avec la Russie en Ukraine.
Lors d’un entretien téléphonique mardi, le président Biden a d’ailleurs proposé à son homologue russe, Vladimir Poutine, un sommet dans un pays tiers « dans un avenir proche ». « C’est une nouvelle proposition qui va être étudiée » , a fait savoir à la presse Dmitri Peskov, porte-parole de la présidence russe. Il a qualifié la conversation des deux présidents de « professionnelle » et comme ayant duré « assez longtemps ».
Les relations entre Moscou et Washington sont au plus bas, plombées par des désaccords sur de nombreux dossiers, de l’Ukraine à la Syrie, des accusations d’ingérence électorale, d’espionnage et de cyberattaques.
Source : Le Monde avec AFP