Le secrétaire d’État américain, Marco Rubio, a condamné mardi les sanctions imposées par le Royaume-Uni, le Canada, la Norvège, la Nouvelle-Zélande et l’Australie à l’encontre de deux ministres israéliens d’extrême droite.

«Ces sanctions ne favorisent en rien les efforts menés par les États-Unis pour parvenir à un cessez-le-feu, libérer tous les otages et mettre fin à la guerre», a-t-il déclaré sur X.

Ses propos interviennent après que ces cinq pays ont sanctionné le ministre israélien de la Sécurité nationale, Itamar Ben-Gvir, et le ministre des Finances, Bezalel Smotrich, pour avoir « incité à la violence contre les Palestiniens en Cisjordanie ».

À propos du groupe de résistance palestinien Hamas, Rubio a ajouté : « Nous rejetons toute idée d’équivalence : le Hamas est une organisation terroriste qui a commis des atrocités indicibles, détient toujours des civils innocents en otage et empêche la population de Gaza de vivre en paix. Nous rappelons à nos partenaires de ne pas oublier qui est le véritable ennemi.»

Il a affirmé que les États-Unis demandent l’annulation de ces sanctions et se tiennent «aux côtés d’Israël».

Israël, qui rejette les appels internationaux à un cessez-le-feu, mène depuis octobre 2023 une offensive génocidaire contre la bande de Gaza, ayant causé la mort de près de 55 000 Palestiniens, pour la plupart des femmes et des enfants.

Les agences humanitaires alertent sur un risque de famine pour les plus de 2 millions d’habitants de l’enclave.

En novembre dernier, la Cour pénale internationale a émis des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant, pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité à Gaza.

Israël est également visé par une procédure pour génocide devant la Cour internationale de Justice pour ses crimes contre les civils dans l’enclave.

Source: AA