L’Australie refuse un visa à Ayelet Shaked
- Le 22 Novembre 2024
Mazhar Mohamed Saleh, le conseiller financier du Premier ministre irakien, a déclaré ce jeudi que les dettes intérieures et extérieures du pays se sont élevées à 113 milliards de dollars, dont 40 milliards de dettes demeurées en suspens depuis les années 1980 et 1990.
C’est ce qui est ressorti d’un communiqué à l'agence de presse officielle irakienne où Saleh a déclaré : "L'Irak a des dettes extérieures qui se sont accumulées en raison de la guerre contre Daech, et des dettes imputées à des projets de développement pourvus par certains fonds mondiaux totalisant la somme à rembourser d’une valeur de 23 milliards de dollars".
Selon une enquête de l’Agence Anadolu, la valeur de la dette publique de l'Irak s’élève à 49,1 % du PIB du pays. La dette a été estimée en 2020 à 230 milliards de dollars.
Selon Saleh "le gouvernement a cumulé des dettes internes de 50 milliards de dollars, en plus des dettes impayées de 8 pays, dont l'Iran, l'Arabie saoudite, le Qatar, les Émirats arabes unis et le Koweït, s'élevant à 40 milliards de dollars, et ces pays ne veulent pas annuler les dettes bien qu’ils soient des membres du Club de Paris".
Le Club de Paris est un regroupement de pays et d'institutions financières mondiales, fondé dans les années 50, dont la fonction est de fournir des prêts financiers aux pays et aux entités contre le risque de faillite.
Un certain nombre de pays affiliés au Club de Paris ont décidé en 2004 d'annuler 80 % de leurs dettes de l'Irak depuis les années 1990, réduisant ainsi ces dettes de 38,9 milliards de dollars à 7,8 milliards de dollars.
Le responsable irakien n'a pas abordé la question de l'évolution de la dette publique du pays au cours de l'année écoulée, qui a connu une baisse des revenus en raison de la dégringolade des prix du pétrole, principale source de revenus du pays.
Mais en septembre 2020, le ministre des Finances Ali Allawi avait déclaré que le montant de la dette publique de son pays était de 133,3 milliards de dollars, selon le taux de change de l’époque qui s’élevait à 1 183 dinars irakiens pour un dollar, un taux de change qui a évolué à 1 450 dinars irakiens actuellement.
L'Irak est le deuxième producteur de pétrole brut de l'OPEP, avec une production journalière moyenne de 4,6 millions de barils dans des conditions normales, et ce, en dehors de l'accord actuel de réduction de la production, décidé par l'alliance (OPEP +).
Source : AA