Trump espère que le Qatar puisse faciliter un accord nucléaire avec l’Iran

Le président américain Donald Trump a déclaré, mercredi, qu’il espérait que l’émir du Qatar, Tamim bin Hamad al-Thani, puisse jouer un rôle de médiateur dans les négociations visant à conclure un accord nucléaire avec l’Iran, alors que les discussions se poursuivaient dans un contexte que Trump qualifie de « situation périlleuse ».

S’adressant à l’Emir lors d’un toast à Doha, Trump a affirmé : « J’espère que vous pourrez m’aider à résoudre la situation avec l’Iran, car c’est une situation périlleuse, et nous voulons faire ce qui est juste », saluant les efforts du dirigeant qatari qu’il considère comme un soutien clé dans sa démarche visant à conclure un nouvel accord.

« J’espère que les dirigeants iraniens comprennent que ce que vous faites pour eux est en réalité une grande faveur. Votre Premier ministre, ce grand dirigeant, ici à ma gauche, les aide énormément. Ils le respectent, ils l’écoutent. Il faut qu’ils avancent. Nous comprenons tous les deux qu’ils doivent prendre une décision. C’est leur décision », a-t-il ajouté lors du dîner d’État organisé par l’émir qatari.

Trump a poursuivi : « J’espère simplement que l’Iran réalise qu’il a un véritable ami ici. Et dans un certain sens, je suppose que je suis aussi un bon ami, car beaucoup préféreraient que j’adopte une approche beaucoup plus dure. Mais je sais que si nous pouvons éviter cette voie, ce serait une excellente chose. C’est ce que je souhaite. »

Les négociations entre les États-Unis et l’Iran, centrées sur le programme nucléaire iranien, ont repris le mois dernier avec une médiation omanaise, dans un contexte de montée des tensions.

Un quatrième cycle de discussions s’est achevé dimanche à Mascate. Trump a une nouvelle fois averti que le temps pressait, affirmant qu’un accord pourrait « sauver potentiellement des millions de vies ».

Les pourparlers en cours visent à établir un nouvel accord pour remplacer le Plan d’action global commun (PAGC), plus connu sous le nom d’accord nucléaire iranien, conclu en 2015.

Les États-Unis s’étaient retirés de cet accord multilatéral en mai 2018 sous l’administration Trump, ce qui avait entraîné une forte montée des tensions avec l’Iran. Trump avait alors imposé ce qu’il appelait une campagne de « pression maximale » pour forcer Téhéran à revenir à la table des négociations.

Cependant, ces efforts n’avaient pas porté leurs fruits. En réponse, l’Iran avait progressivement renoncé à ses engagements nucléaires, accusant les signataires occidentaux de ne pas avoir respecté leurs obligations économiques prévues par l’accord.

Source: AA

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