RDC: Trois Américains condamnés dans l'affaire du coup d'Etat manqué évacués aux Etats Unis

Trois ressortissants américains condamnés à mort dans l’affaire de coup d’Etat manqué du 19 Mai 2024 en République démocratique du Congo (RDC) ont été sortis de prison mardi dans la capitale Kinshasa et évacués vers les États-Unis ou ils sont censés purger leurs peines.

“Condamnés à la peine de mort pour des faits hautement répréhensibles, en date du 27 janvier 2025, par la Cour Militaire de Gombe/Kinshasa, les prévenus Marcel Malanga Malu, Taylor Christa Thompson et Zalman Polun Benjamin Reben ont bénéficié de la commutation de leurs peines respectives à la servitude pénale à perpétuité qu’ils purgeront dans leur pays d’origine, selon l’auditorat militaire général”, a indiqué la présidence congolaise dans une note aux médias.

Les officiels de l’ambassade des États-Unis d’Amérique en République Démocratique du Congo étaient impliqués tout au long de l’opération, “témoignant de la coopération bilatérale fonctionnelle entre les deux pays”, selon une note de la présidence congolaise.

Elle a présenté cette opération comme une preuve de la “dynamique de renforcement de la diplomatie judiciaire et de la coopération internationale en matière de justice et de droits humains des deux pays”.

Les trois Américains faisaient partie du commando d’une quarantaine de personnes en majorité de congolais qui avait attaqué le domicile du vice-premier ministre, Vital Kamerhe, devenu depuis président de l’Assemblée nationale.

Deux policiers commis à sa garde avaient été tués.

Les assaillants avaient ensuite investi le palais de la Nation non loin, abritant des bureaux du président Félix Tshisekedi.

Ils s’y étaient filmés, démontant le drapeau congolais et brandissant le drapeau du Zaïre, ancien nom de la RDC du temps de Mobutu Sese Seko, dictateur renversé en 1997, et déclarant la fin du régime de l’actuel chef de l’Etat.

Leur aventure avait été stoppée avec l’intervention de la garde Républicaine qui avait interpellé une quarantaine de personnes et tué quatre autres dont leur chef, Christian Malanga, un Congolais vivant aux États- Unis.

En février dernier, les autorités congolaises sous pression de l’Union européenne et de la Belgique, avaient libéré, un expert militaire belge d’origine congolaise, Jean - Jacques Wondo, présenté comme le “cerveau” de l’attaque.

Source: AA

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