La présidente du groupe Rassemblement national à l'Assemblée nationale, Marine Le Pen a déclaré ce mardi 17 décembre au Parisien se "préparer à une présidentielle anticipée", dans le cas d'une démission du président de la République, ont rapporté des médias locaux.
La leader d'extrême droite dit se préparer à cette hypothèse "par précaution, compte tenu de la fragilité d’Emmanuel Macron, du peu de leviers institutionnels qu’il lui reste.", précise BFMTV.
"Sa situation est très fragile. Les problématiques pourraient même venir de son propre bloc central, qui pourrait être en désaccord avec son Premier ministre, ou des marchés financiers", a jugé Marine Le Pen soulignant qu'"il y a beaucoup de raisons qui pourraient pousser Emmanuel Macron à mettre fin à son mandat", rapporte le même média.
"Emmanuel Macron, c'est fini ou presque. Mon propos n'a pas vocation à être cruel, c'est une réalité institutionnelle", a encore affirmé Le Pen.
La triple candidate à l'élection présidentielle a illustré son propos en revenant sur la nomination de François Bayrou à Matignon, au prix d'un bras de fer du centriste avec le chef de l'Etat.
Selon elle, Emmanuel Macron "a même perdu son pouvoir de nomination du Premier ministre, qui s'est nommé lui-même. Il ne lui reste pas grand-chose", a-t-elle poursuivi, estimant que le chef de l'État avait même "perdu la main partout à l'international, il s'est fâché avec tout le monde", selon la même source.
Source: AA