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La motion de censure déposée par l’union de la gauche réunie sous la bannière du NFP (Nouveau Front Populaire) a été adoptée, mercredi soir, avec 331 voix favorables, alors que la majorité requise était de 288 voix.
Au terme d’un débat qui aura duré plus de deux heures, l’Exécutif est donc renversé, comme attendu, par les oppositions de gauche et d’extrême-droite, qui se sont massivement opposées à la politique menée par Michel Barnier.
Ce dernier doit désormais « remettre sa démission au président de la République », comme le lui a rappelé la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, qui a, de fait, acté l’ajournement des travaux parlementaires au Palais Bourbon.
« En raison de l’adoption de la motion de censure et conformément à l’article 50 de la Constitution, le Premier ministre doit remettre, au président de la République, la démission du gouvernement », a-t-elle déclaré avant de lever la séance.
Michel Barnier a immédiatement quitté l’hémicycle, au même titre que nombre de ses ministres, apparus la mine défaite à la sortie du Palais Bourbon.
Cette chute de l’Exécutif en place n’était pas arrivée depuis 1962 et Michel Barnier devient ainsi le Premier ministre le plus éphémère de la Vème république après avoir passé trois mois à Matignon.
Pour rappel, les deux motions auxquelles il était exposé ont été déposées lundi après que le chef du gouvernement a fait usage de l’article 49.3 de la Constitution pour faire adopter le budget 2025 de la sécurité sociale sans passer par le vote.
Source: AA