Gabon : la nouvelle Constitution approuvée par référendum
- Le 19 Novembre 2024
Algérie : Le président Tebboune opère un remaniement ministériel
- Le 19 Novembre 2024
RDC : Tshisekedi déclare ne pas rechercher un troisième mandat
- Le 18 Novembre 2024
Les tendances qui se dégagent des Législatives anticipées du 17 novembre au Sénégal donnent une large victoire au parti Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l'éthique et la fraternité (Pastef), selon des sources concordantes relayées lundi.
La formation dirigée par le Premier ministre Ousmane Sonko aura, en effet, remporté le vote dans au moins 42 des 46 départements du pays et dans les 8 circonscriptions électorales de la diaspora, selon les tendances relayées par des acteurs politiques.
Le Pastef serait imposé à Dakar, Touba, Saint Louis, Thiès et dans toutes les autres grandes villes du pays.
Selon la réglementation en vigueur, sur les 165 sièges à pourvoir, 112 sièges sont directement tirés de ce scrutin majoritaire.
Les 53 restants sont attribués sur la base d'une proportionnelle à l'échelle nationale.
Les premiers résultats officiels sont attendus dans la journée de lundi.
Ces tendances ont fait même réagir nombreux acteurs politiques de renom.
"Je félicite chaleureusement PASTEF pour cette victoire qui reflète la volonté du peuple. Ce moment, au-delà des clivages, est une victoire pour notre démocratie et pour le Sénégal", a noté sur X ( ex Twitter), l'ancien Premier ministre Amadou Ba, tête de liste de la coalition Jamm AK Njarign (paix et prospérité).
Maire de Dakar et tête de liste Samm Sa Kaddu (respecter sa parole), Barthélémy Dias a "chaleureusement félicité le vainqueur Pastef".
"Les Sénégalais ont voté et confirmé leur choix du 24 mars dernier", a indiqué Bougane Guéye, colistier du maire de Dakar.
Le scrutin s'est déroulé sans incidents majeurs selon les informations des missions d'observation déployées à travers le pays.
Le taux de participation avoisine les 50%.
Quelque 7,3 millions d'électeurs étaient appelés à voter pour ce scrutin faisant suite à la dissolution, le 12 septembre, de l'Assemblée nationale par le président Bassirou Diomaye Faye en quête d'une majorité pour matérialiser ses promesses électorales.
Un bras de fer entre l’exécutif incarné par le parti Patriotes africain du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef) et le parlement dominé par l’ancienne majorité présidentielle du Benno Bokk Yakaar a été à l’origine de la dissolution.
Source: AA