Shigeru Ishiba conserve son poste de Premier ministre du Japon au second tour du scrutin

Le chef du Parti libéral-démocrate (PLD), Shigeru Ishiba, 67 ans, a été réélu par les députés japonais, lundi, comme 103e Premier ministre du pays, au terme du second tour du scrutin.

Il a remporté la victoire face à Yoshihiko Noda, du Parti démocrate constitutionnel du Japon (CDPJ).

C'est la première fois depuis plus de trente ans qu'un scrutin pour élire un Premier ministre se déroule à deux tour au Japon.

Le vote pour élire le Premier ministre a dû être reporté au deuxième tour après que les deux principaux candidats n'ont pas réussi à obtenir le soutien minimum de 233 députés à la chambre basse du Parlement.

Ishiba a reçu 221 voix contre 160 pour Noda lors de cette élection.

Ishiba a, cependant, facilement traversé les élections à la chambre haute du parlement, où le PLD est majoritaire avec le soutien de son partenaire junior Komeito.

Avec cette victoire au second tour, Ishiba dirigera un gouvernement minoritaire avec le soutien extérieur de petits partis d’opposition.

Il devrait annoncer un nouveau cabinet plus tard dans la journée après que les membres de son cabinet ont démissionné en masse pour ouvrir la voie à la session spéciale de quatre jours du Parlement, connue localement sous le nom de Diète.

Le nouveau vote pour élire le chef de l'exécutif intervient après que le Japon a organisé des élections générales anticipées le 27 octobre, qui ont donné lieu à une Chambre sans majorité absolue, aucun parti n'ayant obtenu la majorité à la Chambre basse composée de 465 législateurs.

Le PLD d'Ishiba et le Komeito ont perdu leur majorité à la Chambre des représentants, tandis que l'opposition CDPJ a réalisé des gains substantiels sans toutefois parvenir à former un gouvernement.

​​​​​​​Ishiba espérait le soutien du Parti démocratique du peuple, qui a porté ses effectifs à 21 sièges à la chambre basse du Parlement bicaméral.

Négocier le soutien des petits partis d’opposition signifie que la coalition PLD-Komeito devra concéder de nombreux postes à l’intérieur et à l’extérieur du Parlement à des législateurs extérieurs aux deux partis.

​​​​​​​Le PLD a dirigé le Japon de façon quasi-continue depuis sa fondation en 1955.

Il a connu son premier revers au début des années 1990, puis en 2009, lorsqu’il a été évincé du gouvernement pendant trois ans.

Source: AA

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