La compagnie aérienne Japan Airlines victime d'une cyberattaque
- Le 26 Décembre 2024
France : Le nouveau garde des Sceaux appelle à "plus de rapidité et de fermeté"
- Le 26 Décembre 2024
Le président français, Emmanuel Macron, et le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, se sont entretenus dimanche, au lendemain des déclarations de Macron, appelant à stopper la vente d’armes vers Israël.
Au cours de cette discussion, les deux dirigeants ont assumé « leurs différences de vue tout comme leur volonté d’être chacun bien compris de l’autre », a fait savoir l’Élysée dans un communiqué de presse reçu en fin de journée par Anadolu.
« Les livraisons d’armes, la prolongation de la guerre à Gaza et son extension au Liban ne peuvent produire la sécurité attendue par les Israéliens et par tous dans la région », estime la présidence française pour qui, « il faut sans attendre produire l’effort décisif qui permettra d’élaborer les solutions politiques nécessaires à la sécurité d’Israël et de tous au Moyen-Orient ».
Selon l’Élysée, Emmanuel Macron « a également dit au Premier ministre israélien sa conviction que le temps du cessez-le-feu est désormais venu ».
« Le ministre des Affaires étrangères, M. Jean-Noël Barrot, rencontrera demain les responsables israéliens et fera rapport au Président de la République dans les prochains jours. La France continuera d’agir en confiance avec Israël et l’ensemble de ses partenaires régionaux et internationaux intéressés à construire une paix juste et durable au Moyen-Orient », conclut le communiqué de presse, non sans avoir souligné que « l’engagement de la France pour la sécurité d’Israël est indéfectible ».
Cet entretien intervenait alors que le président Emmanuel Macron a suscité la colère de Tel Aviv après s’être prononcé, samedi, en faveur de l’arrêt des exportations d’armes vers Israël, tout en précisant que « la France n’en livre pas ».
« Je pense qu'aujourd'hui, la priorité, c'est qu'on revienne à une solution politique, qu'on cesse de livrer les armes pour mener les combats sur Gaza », a-t-il plaidé auprès de France Inter.
Rapidement, la présidence française a dû préciser que ce positionnement ne concerne pas les composantes d’armes défensives telles que le dôme de fer qui permet à Israël de repousser les missiles envoyés sur son territoire.
Source: AA