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Les président français Emmanuel Macron s'est dit favorable, mercredi, à une taxation "exceptionnelle" des entreprises, à condition qu'elle soit "limitée".
Macron s'exprimait depuis Berlin, où il effectue une visite officielle d'un seul jour, à l'occasion du "Berlin Global Dialogue".
Pour le président français, la solution pour redresser les finances publiques ne doit être ni "un ajustement de court terme en coupant des dépenses sociales", ni une sur-taxation "car nous n’avons pas de grandes marges de manœuvre fiscale", a-t-il expliqué.
Une "taxation exceptionnelle sur les sociétés", pourrait être "comprise par les grandes entreprises" mais qu’elle devait être "limitée, a-t-il indiqué.
Ces propos de Macron interviennent au lendemain de la déclaration de politique générale du nouveau Premier ministre Michel Barnier.
Devant l'Assemblée nationale, Barnier a annoncé, mardi 1er octobre, des économies de 60 milliards d'euros, dont 40 milliards au niveau des dépenses et 20 milliards au niveau des recettes, afin de ramener le déficit public à 5,2% en 2025, contre 6,1 en 2024 (estimation), un objectif qui sera présenté et débattu en conseil des ministres le 10 octobre courant.
Pour rappel, le déficit budgétaire fait l'objet d'un grand débat en France qui doit se conformer aux normes de l'Union européenne fixant le déficit à 3% du PIB et/ou l'endettement à 60%.
En juillet dernier, l’Union européenne (UE) avait ouvert, en effet, une procédure pour déficit excessif contre la France et six autres pays membres, à savoir, l’Italie, la Belgique, la Hongrie, la Pologne, la Slovaquie, la Roumanie et Malte.
En mars dernier, le ministère français de l'Economie avait annoncé des économies de l'ordre de 10 milliards d'euros, auxquelles tous les ministères devraient contribuer, mais la Cour des comptes a estimé qu’il faudrait prévoir "50 milliards d’économies entre 2025 et 2027" pour espérer atteindre l'objectif de réduction du déficit public à 3% fixé pour la fin du mandat d’Emmanuel Macron à l’Elysée.
Source: AA