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La justice tunisienne a condamné le candidat à la présidentielle Ayachi Zamal à 6 mois de prison pour "falsification de parrainages", ce mercredi. Cette nouvelle peine vient s’ajouter à la décision de justice rendue il y a moins de deux semaines qui le condamnait à un an et 8 mois de réclusion pour le même chef d'accusation.
Le porte-parole du tribunal de première instance de Jendouba (nord-ouest), Alaeddine Al-Awadi, a déclaré que « La chambre criminelle du tribunal a rendu un jugement (en première instance) portant condamnation du candidat à l'élection présidentielle, Ayachi Zammel, à une peine de 6 mois pour le délit d'utilisation de faux parrainages », rapporte l'agence de presse officielle tunisienne (TAP).
Il a ajouté qu'"une personne chargée de recueillir des parrainages en faveur du candidat a également été condamnée à 8 mois de prison pour avoir délibérément créé un parrainage dans lequel elle affirmait des faits erronés".
Le 18 septembre dernier, la justice tunisienne a prononcé une décision préjudicielle d'un an et 8 mois de prison contre le candidat à la présidentielle Ayachi Zammel, accusé de falsification de parrainages.
L'avocat Abdel Sattar Massoudi a fait savoir le 11 septembre que le parquet près le tribunal de première instance de Siliana avait émis cinq mandats d'arrêt contre son client pour "falsification de parrainages".
La direction de la campagne électorale de Zammel avait précédemment annoncé que le parquet avait ordonné, le 6 septembre, son emprisonnement en attendant son procès pour l'accusation susmentionnée.
Cette condamnation en première instance contre Ayachi ne signifie pas l’abandon de sa candidature à la présidentielle, car il est probable que la décision du tribunal fasse l'objet d'un appel.
Les lois tunisiennes exigent que les candidats à l'élection présidentielle recueillent 10 parrainages de parlementaires, ou 40 parrainages de chefs de conseils locaux, régionaux ou municipaux, ou 10 000 parrainages de citoyens, répartis dans 10 circonscriptions électorales.
Dans un autre dossier, le ministère public a ordonné au Pôle judiciaire antiterroriste "d'ouvrir une enquête contre Mondher Zenaidi, le candidat dont le dossier de candidature a été refusé par l'Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE) en septembre, pour formation d'un groupe terroriste et complot contre la sûreté de l’État".
La porte-parole judiciaire Hanan Gaddas a déclaré à la radio privée locale Mosaïque FM que "Le ministère public a autorisé l'ouverture des enquêtes nécessaires contre Mondher Zenaidi, pour la formation d’un groupe terroriste et l’incitation à y adhérer, et pour complot contre la sûreté intérieure et extérieure de l'État".
Elle a expliqué que cette décision intervient après que Mondher Zenaidi "a mis en ligne des extraits vidéo sur une page portant son nom sur le réseau social, dans lesquels il incitait à la désobéissance civile contre le pouvoir en place, l’État et ses institutions et le président de la République, ce qui créerait la confusion et sèmerait la terreur parmi la population".
Le 2 septembre, l'ISIE a annoncé qu'elle n'avait finalement retenu que 3 candidats à la présidence sur 17 dossiers de candidature, ce qui signifie qu'elle a rejeté les décisions du tribunal administratif de réintégrer 3 autres candidats dans la course à la présidence.
Le 14 septembre, la campagne pour la présidentielle a débuté en Tunisie et devrait se poursuivre jusqu'au 4 octobre, le vote aura lieu le 6 octobre prochain.
Source: AA