Le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, a affirmé son soutien aux appels en faveur d'une réforme de l'ONU.

Borrell s'exprimait mercredi lors de la réunion des ministres des Affaires étrangères du G20, organisée en marge de la 79e Assemblée générale des Nations unies à New York.

Appuyant sur la nécessité d’une réforme de l'ONU pour en accroître son efficacité, il a déclaré : "Cette réforme doit refléter notre engagement envers l'État de droit, les principes humanitaires, ainsi que la protection des droits humains et de la dignité de chaque individu."

Borrell a souligné l’importance de se concentrer sur trois axes clés dans le cadre de cette réforme : "la représentation et la responsabilisation, la lutte contre les vulnérabilités financières et la prévention des fragmentations économiques mondiales."

Il a également affirmé que la voix des régions sous-représentées au sein du Conseil de sécurité des Nations unies devait être renforcée.

Borrell a ensuite dénoncé la persistance d'actions violant les résolutions et la Charte des Nations unies dans de nombreux conflits à travers le monde.

Interrogeant l'attachement des États à la Charte des Nations unies, il a ajouté: "Comment pouvons-nous affirmer être fidèle à la Charte des Nations unies alors que de nombreuses résolutions de l'ONU et décisions de la Cour Internationale de la Justice ont été totalement ignorées et non appliquées par Israël?"

Borrell a souligné que le Liban ne doit pas devenir un deuxième Gaza et que Gaza ne doit pas devenir une seconde Cisjordanie.

Concernant la situation au Moyen-Orient, Borrell a insisté sur l’urgence d'un cessez-le-feu: "Il est indispensable d'obtenir un cessez-le-feu pour atténuer la situation humanitaire catastrophique à Gaza et stopper l'escalade de la violence dans la région."

En citant l’avertissement de son homologue australien, il a conclu: "Le Liban ne doit pas devenir un deuxième Gaza, et Gaza ne doit pas devenir une seconde Cisjordanie."

Source: AA